La finale masculine s'étant terminée vers 18h30, les dames sont montées sur le terrain alors que des nuages obscurcissaient ce qu'il restait de lumière. Helen Jacobs ne pouvait développer son jeu habituel au filet en raison de la faible luminosité. À 20 heures, la plupart des spectateurs avait quitté les gradins. Jacobs demanda en vain le report du 3e set au lendemain. À 3-1 en faveur de Scriven, Jacobs demanda à nouveau le report de la fin du 3e set. Après quelques conciliabules avec les officiels, l'arbitre leur ordonna de poursuivre. Décontenancée, Jacobs prendra seulement 2 points dans les 3 derniers jeux.
Espoir américain et tête de série n° 3, Alice Marble s'effondre lors de son 2e match. Victime de la chaleur, elle est transportée à l'hôpital. Les médecins lui diagnostiquent une tuberculose et une pleurésie. Elle ne remontera sur les courts que deux ans plus tard et ne s'alignera plus à Roland-Garros.
Betty Nuthall, tête de série n° 4, finaliste en 1931 et demi-finaliste en 1932 et 1933, confirme sa mauvaise forme. Ses fréquentes double fautes et la faiblesse de ses coups lui valent une élimination au troisième tour.
Toute la compétition s'est déroulée sous la chaleur, sans une goutte de pluie. Les shorts font leur première apparition en France. La plupart des spectateurs sont en habit (chapeaux pour les hommes et robes pour les femmes) mais quelques audacieuses portent des shorts.
↑ a et bSi l’expression « Grand Chelem » désigne classiquement les quatre tournois les plus importants de l’histoire du tennis, elle n'est utilisée pour la première fois qu'en 1933, et n'acquiert la plénitude de son sens que peu à peu à partir des années 1950