Cet article ne cite aucune source et peut contenir des informations erronées (signalé en avril 2023).
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
La Simca Aronde P60, P pour personnalisation (important choix de combinaisons de carrosseries bicolores) et 60 pour la décennie à venir (sous-entendu « en avance sur son temps »), a été dénommée P60 pour les modèles 1959 et 1960 puis fut renommée Aronde Rush pour les modèles 1961 à 1963.
Une présérie de 750 exemplaires de P60 fut refusée par H.P. Pigozzi, tous de couleur noire, avec des différences avec la version finale, non au niveau de la ligne générale, mais au niveau du traitement des formes, de la calandre, des pare-chocs avant (en deux parties), des ailes et des feux arrière. Ceux-ci furent en grande partie stockés dans un entrepôt à Bordeaux, dans le quartier de Bacalan, puis échangés dans le cadre d'accords compensés en majorité dans les pays communistes de l'Est, 500 en Hongrie et en Tchécoslovaquie et 100 en Allemagne de l'Est où certaines furent utilisés comme taxis collectifs. Les 150 exemplaires restants furent proposés (à très bon compte) aux salariés du constructeur, à la fin de l'année 1959, avec interdiction formelle de les revendre et en s'engageant à les rapporter à Poissy pour y être détruits. De rares exemplaires subsistent encore aujourd'hui ; ils sont très recherchés des collectionneurs et sont désignés sous le nom d'Aronde Bacalan.
Lancement en 1959
Dévoilée en avant première au Salon de l'automobile de Paris à l'automne 1958, elle est présentée officiellement et commercialisée en . Présentée comme un nouveau modèle, la P60 n'est en fait que l'ultime évolution de l'Aronde, lancée deux ans plus tôt mais dont les ventes s'essoufflent déjà de manière dangereuse. Faute de temps et surtout de moyens financiers pour concevoir une voiture entièrement nouvelle et moderne, la direction de Simca décide de simplement rajeunir l'Aronde en conservant toute la base mécanique. Aidée par une audace de style et surtout un marketing très agressif, la P60 fera illusion. Elle a connu un grand succès, mais assez éphémère.
La P60 produite en grande série avait des lignes plus tendues et plus modernes. Elle connut deux motorisations : le moteur « Flash », puis le moteur « Rush » à cinq paliers pour 1961[1] et fut alors dénommée Aronde Rush et pour que cela fût bien clair Simca lui enleva tous les sigles P60 devenus obsolètes, l'année 1960 étant passée.
Simca Aronde Rush Élysée
Simca Aronde P60 Monaco
Aronde P60 Deluxe
Simca Aronde P60 - Identité visuelle: une aronde (ancien nom de l'hirondelle).
Au total, 1 400 000 Aronde ont été construites, dont 455.000 - P60. C'est principalement grâce à ce modèle que Simca a été un temps le second constructeur automobile français à la fin des années 1950. Simca avait le don de communiquer et s'y employa avec bonheur sur son modèle phare, durant toute sa carrière. Ainsi, l'Aronde bénéficia d'intenses et très efficaces campagnes de presse, recevant même « l'Oscar de la publicité » pour le lancement de la gamme P60.
Deux modèles à tendance sportive carrossés par Facel apparaissent : un coupé « Plein-Ciel » et un cabriolet « Océane ».
(Catégorie A1, Groupe 1, avec une voiture de classe 6 pilotée par Gauthier, Quinlin, Duhand, ainsi que R. et M. Turcey sur la piste de l’Autodrome de Linas-Montlhéry[3])
25 000 kilomètres: à 117.609 km/h de moyenne, le ;
50 000 kilomètres: à 117.276 km/h de moyenne, le .
Notes et références
↑ ab et cBruno Poirier, Guide Simca - Tous les modèles de 1934 à 1964, éditions E.P.A.
Dans " S.O.S Météores " d'Edgar P. Jacobs paru en 1959, le chauffeur de taxi Ernest Brisson, qui accueille le professeur Mortimer à la gare de Versailles Rive-Gauche, conduit une Aronde 1300.