Il cofonde en 2000 le Théâtre du Palier, qui est opérationnel jusqu'en 2004[4],[5]. Au fil des années, il joue dans une cinquantaine de pièces présentées dans plusieurs théâtres de Québec dont le Petit Champlain, Premier Acte, le Trident, le Périscope et La Bordée. En plus d'être interprète, il signe lui-même l'écriture et la mise en scène de nombreuses pièces auxquelles il participe[6]. Parallèlement à sa carrière sur la scène théâtrale de Québec, il participe à une quinzaine de films et séries télévisées. Il tourne notamment sous la direction des réalisateurs Benoît Pilon, Charles Binamé et Jeremy Peter Allen[7].
Il également fut directeur de la Chaire publique de l'AELIES, qui organise des conférences publiques sur des enjeux d'affaires publiques[8]. Sous sa gouverne, l'organisation présente des panels qui couvrent différents enjeux sujets tels que le transhumanisme[9], les changements climatiques[10], les relations avec les premiers peuples[11], le nationalisme québécois[12] et plusieurs autres enjeux de société. Il y invite des intervenants tels que Jean-Martin Aussant[13], Olivier Bernard (le Pharmachien)[14] ou Bernard Lavallée (le nutritionniste urbain)[15]. Il participa dans le cadre de ses fonctions à la tranformation de la série télévisée Cogito en web-série Néo[16].
Engagement politique
Son désir d'engagement politique remonte à un événement lors duquel il a été chauffeur d'un soir pour Bernard Landry, en l'an 2000. Prisonnier d'une tempête hivernale dans sa voiture avec l'ex-premier ministre du Québec, à Saint-Jean-Chrysostome, il raconte y avoir trouvé l'inspiration pour «le mariage entre rigueur économique et son amour pour la culture» qu'il entend mettre de l'avant[17].
En 2018, après s'être impliqué sur l'exécutif local du Parti québécois dans la circonscription de Chutes-de-la-Chaudière, il est lui-même candidat pour les élections générales québécoises de 2018. Lors de son lancement de campagne, il réalise un «spectacle d’investiture» dans lequel il affiche son intention de combiner la culture à son engagement politique[20]. Bien qu'il ne soit pas élus comme député, il poursuit son implication au Parti québécois à la suite de la campagne en se joignant à l'exécutif du parti[21].
Politique municipale
En 2021, il se présente aux élections municipales de Lévis comme conseiller le district de Saint-Étienne. Il cause la surprise en remportant l'élection et en devenant le seul élu d'opposition face à l'équipe du maire Gilles Lehouillier[22]. Comme sa formation politique, Repensons Lévis, a obtenu plus de 20% des votes, il bénéficie de budgets de recherche et d'un cabinet comme principal parti d'opposition[23].
Au fil des années se néanmoins une certaine rivalité avec l'administration en place, l'élu disant faire l'objet de d'«obstruction» et d'«isolement»[24] et dénonçant des délais «inhumains»[25]. Les tensions sont particulièrement vives à l'occasion du budget 2024 de la ville, dans lequel une hausse de taxes de 7,7% est annoncée[26],[27]. Serge Bonin dénonce également le fait que le budget n'inclut pas de mise à jour de la dette, allant même jusqu'à porter plainte auprès de la Commission municipale du Québec[28],[29].
À l'occasion d'une élection partielle, il est rejoint au conseil de ville par le conseiller Alexandre Fallu, qui est élu dans le district Christ-Roi[30]. En novembre 2023, Repensons Lévis tient un vote de confiance envers son chef en poste, Elhadji Mamadou Diarra[31]. Le parti ne renouvelle pas sa confiance envers l'ex candidat à la mairie, ouvrant la porte à une course à sa succession[32]. Le 9 avril 2024, étant le seul candidat en lice, Serge Bonin prend les rênes de la formation politique et est désigné candidat pour les élections municipales québécoises de 2025[33].
↑Roy Dupuis, Stephen McHattie et Julie LeBreton, Maurice Richard, Cinémaginaire Inc., Alliance Atlantis Vivafilm, Desjardins, (lire en ligne)
↑Natar Ungalaaq, Éveline Gélinas et Paul-André Brasseur, Ce qu'il faut pour vivre, Association Coopérative des Productions Audio-Visuelles (ACPAV), Arico Film, Téléfilm Canada, (lire en ligne)
↑Jacques Girard, Claudiane Ruelland et Nathalie Mallette, Chabotte et fille, MG Vision, (lire en ligne)