En , Marcel Navarro, fondateur des Éditions Lug, part à la retraite. Tous les titres Lug sont vendus à Semic, le plus grand groupe de presse scandinave, présent partout en Europe, qui continue à les éditer en France sous le nom de SEMIC France.[réf. souhaitée]
À la fin de l'année 1998, Semic France est racheté par le groupe Tournon, leader de la presse jeunesse en France. Ce dernier crée Semic S.A.[réf. souhaitée]
Toujours à la fin de l'année 1998, l'éditeur recrute un nouveau rédacteur en chef, Thierry Mornet, issu du fanzine Scarce.
En , le groupe Tournon, propriétaire de Semic, déménage la rédaction de Lyon à Paris et accueille une nouvelle équipe rédactionnelle. La même année, le rachat de l'éditeur La Mascara permet au groupe de presse d'accéder au réseau de diffusion en librairie.[réf. souhaitée]
Au début des années 2000, l'entreprise lance de nouvelles séries tout en proposant des versions remises au goût du jour de ses anciens personnages : le scénariste Jean-Marc Lofficier se charge de coordonner l'ensemble des séries, censées composer un même univers (surnommé le « SemicVerse »). Mais les ventes des nouvelles séries s'avèrent insuffisantes.[réf. souhaitée]
En 2003, l'éditeur italien Bonelli, partenaire de Lug puis de Semic pendant plus de cinquante ans, met un terme à sa collaboration avec l'éditeur français, provoquant la fin d'une partie des publications de Semic[2],[3].
Fin 2004, Thierry Mornet est licencié. L'activité comics est alors reprise par Jérôme Martineau. L'accord de Semic avec DC Comics n'est pas prorogé.
Début 2005, les dernières parutions consacrées aux super-héros DC sont publiées avant que Semic ne perde le catalogue DC, repris l'année suivante par Panini.[réf. souhaitée]
En 2005, le groupe Tournon dissout la société pour concentrer ses activités éditoriales sur Carabas, une autre de ses filiales. La marque « Semic » continue d'appartenir à Tournon[4] :
Depuis 2011, le nom est à nouveau utilisé par une des sociétés du groupe, « Semic Distribution », chargée de commercialiser des produits dérivés, notamment pour le compte de Marvel[5].