Sarkis Diranian est né à Constantinople en 1859 de parents arméniens[2]. Il étudie l'art à l'académie de dessin et de peinture ouverte par l'artiste français Pierre-Désiré Guillemet en 1875, sur la rue Hamalbaşi à Péra, quartier européen de Constantinople[3],[4].
Sa peinture L'Enchanteresse a été exposée dans le studio de photographie des Abdullah Frères à Péra en 1883, sa vente permet de financer son voyage à Paris où il travaille dans l'atelier de Jean-Léon Gérôme[3],[5].
En 1883 ou 1884, tout en restant à Paris, le gouvernement ottoman le décore de l'ordre du Médjidié, et en 1887, il obtient une bourse mensuelle du ministère ottoman de l'Éducation[3].
↑ ab et c(en) Wendy M. K. Shaw, Ottoman painting : reflections of western art from the Ottoman Empire to the Turkish Republic, Londres, I. B. Tauris, , 208 p. (ISBN978-1-84885-288-4), p. 123.
↑Onnig Avédissian, Peintres et sculpteurs arméniens : Du 19e siècle à nos jours, précédé d'un aperçu sur l'art ancien, Les Amis de la culture arménienne, , 493 p., p. 400.
↑ a et bOnnig Avédissian, Peintres et sculpteurs arméniens : Du 19e siècle à nos jours, précédé d'un aperçu sur l'art ancien, Les Amis de la culture arménienne, , 493 p., p. 284.
↑ a et b(en) Garo Kürkman, Armenian painters in the Ottoman empire : 1600-1923, Istanbul, Matusalem publ., , 988 p. (ISBN978-975-92015-3-1), p. 338.
↑René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 416.