Désormais rattachée à Baugy, Saligny-le-Vif était une commune rurale située à l'est du département, en Champagne balgycienne, à 33 km de Bourges et au croisement de la D 43 et de la D 102, entre Baugy et Nérondes.
L'étymologie de Saligny-le-Vif et de certains de ses hameaux semble montrer une origine très ancienne du village.
Ainsi, le hameau des Essarts, situé sur la route allant à Villequiers a une étymologie intéressante : essart qui signifie défrichement. Ce terme vient du latin exsarire = sarcler. Le toponyme Essarts a très vraisemblablement été donné à ce hameau à la suite des défrichements de la période féodale.
« Vif » de Saligny-le-Vif peut-être interprété comme venant du latin vicus (mot latin désignant un ensemble d'habitations) pouvant remonter à la période gallo-romaine[1].
Histoire
Généralités historiques : Saligny-le-Vif relevait de l'abbaye de la Bonne-Nouvelle d'Orléans.
Le , la commune fusionne avec Baugy et Laverdines pour former la commune nouvelle de Baugy dont la création est actée par un arrêté préfectoral du [2].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[5].
En 2016, la commune comptait 183 habitants[Note 1], en augmentation de 7,02 % par rapport à 2010 (Cher : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Église romane Saint-Pierre : portail occidental roman, pierre tombale du XVe siècle.
Ancien lavoir situé entre le bourg de Saligny-le-Vif et le hameau Les Essarts au bout d'un petit chemin.
Vue sur le bassin du lavoir.
Vestiges préhistoriques et antiques
Motte féodale au Grand-Nuisement.
Personnalités liées au village
Jean Cafiou (1863-1949), paysan et auteur. Son livre Papa Jean paysan berrichon nous livre sa vie quotidienne laborieuse, parfois très dure, telle que la menait les paysans berrichons de la seconde moitié du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle, ainsi que les événements qui ont jalonné sa vie. Jean Cafiou a dicté son livre à sa petite fille Marie Cartier-Obcowski, et celle-ci l'a fait paraître en 1991. Ce livre est un témoignage important sur les conditions de vie des paysans berrichons sous la Troisième République[8].
↑Stéphane Gendron, L'origine des noms de lieux en France, Errance, Paris, 2008
↑Catherine Ferrier, « ARRÊTÉ N° 2018-1-1193 du 18 octobre 2018 portant création de la commune nouvelle de Baugy à compter du 1er janvier 2019 », Recueil des actes administratifs spécial n°18-2018-11-001, , p. 102-106 (lire en ligne [PDF])
↑Marie CARTIER-OBCOWSKI, Papa Jean paysan berrichon, édition Cercle Généalogique du Haut-Berry, 1991
Notes
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.