Le village est arrosé par la rivière Bayonne, qui donne à la ville son surnom (« la Bayonne »). Toutefois, au fil des ans, la prononciation de ce toponyme a évolué pour devenir « la Bayolle », de telle sorte que les habitants de Sainte-Élisabeth s'appellent aujourd'hui les « Bayollais ».
Histoire
La paroisse de Sainte-Élizabeth est érigée canoniquement en 1834[1]. La municipalité de la paroisse de Sainte-Élizabeth est établie en 1845, abolie en 1847 puis rétablie sous le même nom en 1855[1].
Une cour siège à Sainte-Élisabeth de 1842 à 1844[2]. Cette cour faisant partie du district inférieur de Berthier a pour mandat de juger des causes qui concernent des montants modestes afin de rendre la justice plus disponible, plus expéditive et moins chère[2]. Les décisions rendues par cette cour sont conservées aux Archives nationales à Montréal[2].
Les sœurs de la Providence font construire un premier couvent à Sainte-Élisabeth en 1849[3]. Celui-ci est détruit par un incendie en 1876, mais aussitôt reconstruit et finalisé en 1877[3]. Une nouvelle aile de quatre étages est construite en briques en 1915 par les frères Pelland[3]. L'école Émmélie-Caron est construite sur le terrain voisin en 1955 pour augmenter les services du couvent[3].
L'appellation à l'anglaise avec un « z » est changée seulement en 1987[1].
Le , Sainte-Élisabeth change son statut de municipalité de paroisse pour celui de municipalité[4].
Géographie
Le village est traversé par la rivière Bayonne du nord-ouest vers le sud-est. La rivière la Chaloupe, qui coule vers le sud-est, délimite le sud-ouest de la municipalité.
La Branche de la rivière Bayonne traverse le nord-ouest de la municipalité jusqu'à sa confluence avec la rivière Bayonne au nord du village.
↑Institut de la statistique du Québec, « Modifications aux municipalités », Modifications aux municipalités du Québec, , p. 3 (ISSN1715-6408, lire en ligne)