Cette commune rurale se situe dans le Baugeois, au nord de la ville de Baugé, en limite du département de la Sarthe.
Géographie
Localisation
Ce village angevin de l'ouest de la France se situe dans le Baugeois, au nord de Baugé, sur la route D 138 qui va de Fougeré à Clefs[2].
Le Baugeois est la partie nord-est du département de Maine-et-Loire. Il est délimité au sud par la vallée de l'Authion et celle de la Loire, et à l'ouest par la vallée de la Sarthe[3].
Géologie et relief
L'altitude de la commune varie de 31 à 66 mètres[4], pour une altitude moyenne de 49 mètres. Le relief du Baugeois est principalement constitué d'un plateau, aux terrains sablonneux, siliceux ou calcaires[5], caractérisés par de larges affleurements sédimentaires, crétacés, sables et calcaires aux teintes claires.
Son territoire s'étend sur près de 8 km2 (751 hectares)[4]. Située sur l'unité paysagère du plateau du Baugeois[6], une partie de la commune comporte une zone naturelle d'intérêt écologique, floristique et faunistique (ZNIEFF), pour la zone du ruisseau Le Verdun[7].
Climat
Son climat est tempéré, de type océanique. Le climat angevin est particulièrement doux, du fait de sa situation entre les influences océaniques et continentales. Généralement les hivers sont pluvieux, les gelées rares et les étés ensoleillés[5].
Morphologie urbaine : Le village s'inscrit dans un territoire essentiellement rural.
En 2009 on trouvait 136 logements sur la commune de Saint-Quentin-lès-Beaurepaire, dont 83 % étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 91 %, et dont 87 % des ménages en étaient propriétaires[9]. En 2013, on trouvait 136 logements sur la commune, dont 85 % étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 90 %, et dont 84 % des ménages en étaient propriétaires[10].
Toponymie et héraldique
Toponymie
Formes anciennes du nom : Sanctus Quintinus en 1153, La dème de St-Quentin en 1261, St-Quentin du Bois sur Verdun près La Flèche en 1685, St-Quentin en Mélinais en 1710, St-Quentin près Baugé en 1788[11], Saint Quentin en 1793 et 1801, avant de devenir Saint-Quentin-lès-Beaurepaire[12],[13].
D'azur au mont de sinople sommé d'une croix latine d'or, elle-même surmontée d'un léopard de sable, au pélican d'argent brochant sur le pied de la croix; le tout enfermé dans une bordure de gueules.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Histoire
Moyen Âge
Un prieuré[15] y est fondé à une date inconnue, mais dont on trouve trace au XVe siècle. Dépendant de Saint-Julien de Tours, il est annexé à celui d'Échemiré[16].
Ancien Régime
La seigneurie est acquise en 1636 par Jacques d'Avoines, lieutenant du roi en la ville de Saintes et sénéchal-gouverneur de Montpellier, qui la réunit à la baronnie de Fougeré[16].
En 2014, un projet de fusion de l'ensemble des communes de l'intercommunalité se dessine. Le , les conseils municipaux de l'ensemble des communes du territoire communautaire votent la création d'une commune nouvelle au 1er janvier 2016[17]. L'arrêté préfectoral est signé le 10 juillet et porte sur la création au de la commune nouvelle de « Baugé-en-Anjou », groupant les communes de Baugé-en-Anjou, Bocé, Chartrené, Cheviré-le-Rouge, Clefs-Val d'Anjou, Cuon, Échemiré, Fougeré, Le Guédeniau et Saint-Quentin-lès-Beaurepaire[1].
Politique et administration
Administration municipale
Administration actuelle
Depuis le , Saint-Quentin-lès-Beaurepaire constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Baugé-en-Anjou et dispose d'un maire délégué[1].
La commune est intégrée à la communauté de communescanton de Baugé. Créée en 1994[23], cette structure intercommunale regroupe les dix communes du canton, dont Clefs-Val d'Anjou, Fougeré et Baugé-en-Anjou[24]. Elle a pour objet d’associer des communes au sein d’un espace de solidarité, en vue de l’élaboration d’un projet commun de développement et d’aménagement de l’espace[25].
La communauté de communes est membre du Pays des Vallées d'Anjou, structure administrative d'aménagement du territoire. Le syndicat mixte du Pays des Vallées d'Anjou (SMPVA) regroupe six communautés de communes : Beaufort-en-Anjou, canton de Baugé, canton de Noyant, Loir-et-Sarthe, Loire Longué, Portes-de-l'Anjou[26].
Autres administrations
Conseil de développement du pays des vallées d'Anjou (CDPVA), syndicat intercommunal d’eau et d’assainissement de l’agglomération baugeoise, syndicat mixte intercommunal de valorisation et de recyclage thermique des déchets de l’Est Anjou (SIVERT), syndicat intercommunal pour l'aménagement du Couasnon (SIAC)[27].
Le SIVERT est le syndicat intercommunal de valorisation et de recyclage thermique des déchets de l’Est Anjou, qui se trouve à Lasse[28].
Autres circonscriptions
Jusqu'en 2014, Saint-Quentin-lès-Beaurepaire fait partie du canton de Baugé et de l'arrondissement de Saumur[29]. Ce canton compte alors les dix mêmes communes que celles de la communauté de communes. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du 26 février 2014. La commune est alors rattachée au canton de Beaufort-en-Vallée, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[30].
Saint-Quentin-lès-Beaurepaire fait partie de la troisième circonscription de Maine-et-Loire, composée de huit cantons dont Longué-Jumelles et Noyant. La troisième circonscription de Maine-et-Loire est l'une des sept circonscriptions législatives que compte le département.
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 291 habitants, en évolution de +2,46 % par rapport à 2008 (Maine-et-Loire : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (21,8 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (21,4 %).
Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,4 % contre 48,7 % au niveau national et 48,9 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
50,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,4 %, 15 à 29 ans = 14 %, 30 à 44 ans = 22,4 %, 45 à 59 ans = 18,2 %, plus de 60 ans = 23,1 %) ;
49,6 % de femmes (0 à 14 ans = 21,3 %, 15 à 29 ans = 16,3 %, 30 à 44 ans = 21,3 %, 45 à 59 ans = 20,6 %, plus de 60 ans = 20,5 %).
Pyramide des âges à Saint-Quentin-lès-Beaurepaire en 2008 en pourcentage[35]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ans ou +
0,7
7,7
75 à 89 ans
8,5
15,4
60 à 74 ans
11,3
18,2
45 à 59 ans
20,6
22,4
30 à 44 ans
21,3
14,0
15 à 29 ans
16,3
22,4
0 à 14 ans
21,3
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[36].
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ans ou +
1,1
6,3
75 à 89 ans
9,5
12,1
60 à 74 ans
13,1
20,0
45 à 59 ans
19,4
20,3
30 à 44 ans
19,3
20,2
15 à 29 ans
18,9
20,7
0 à 14 ans
18,7
Vie locale
Services publics présents sur la commune : mairie. L'école primaire est regroupée sur la commune de Fougeré[37]. Les autres services publics se trouvent à Baugé, dont le collège, l'hôpital intercommunal et le centre de secours[27].
La plupart des structures de santé se trouvent à Baugé (9 km)[8], dont l'hôpital local, l'hôpital intercommunal du Baugeois et de la Vallée (95 places), et plusieurs maisons de retraite[38].
La collecte des déchets ménagers (tri sélectif) est organisée par la communauté de communes du canton de Baugé. La déchèterie intercommunale se situe sur la commune de Saint-Martin-d'Arcé[28].
Commune principalement agricole, en 2008, sur les 15 établissements présents sur la commune, 53 % relevaient du secteur de l'agriculture[39]. Deux ans plus tard, en 2010, sur 14 établissements présents, 43 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), aucun du secteur de l'industrie, 7 % du secteur de la construction, 43 % de celui du commerce et des services et 7 % du secteur de l'administration et de la santé[9].
Sur 13 établissements présents sur la commune à fin 2013, 31 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 12 % sur le département), aucun du secteur de l'industrie, aucun du secteur de la construction, 62 % de celui du commerce et des services et 8 % du secteur de l'administration et de la santé[10].
Agriculture
Liste des appellations présentes sur le territoire[40] :
IGP Bœuf du Maine, IGP Porc de la Sarthe, IGP Volailles de Loué, IGP Volailles du Maine, IGP Œufs de Loué,
Plusieurs fermes et maisons, des XVe, XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, Inventaire général.
Plusieurs moulins, des XIVe, XVe, XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, dont le Moulin-Chaleau, le Moulin-Neuf, le Moulin Guérineau, Inventaire général.
Pressoir à cidre dit grugeoir, du XVIIIe siècle, Inventaire général.
Personnalités liées à la commune
René-François Régnier (1794-1872), né à Saint-Quentin-lès-Beaurepaire, cardinal français du XIXe siècle.
Voir aussi
Bibliographie
Célestin Port (édition révisée par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : S-Z, t. 4, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1878) (BNF35857376, lire en ligne), p. 220-222.
Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire : N-Z, t. 3, Angers, Lachèse & Dolbeau, , 1re éd. (BNF34106676, lire en ligne), p. 446-447.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
↑ ab et c« Arrêté no DRCL-2015-525 du 10 juillet 2015 portant création de la commune nouvelle de Baugé-en-Anjou », Recueil spécial des actes administratifs de la préfecture de Maine-et-Loire, no 47, (lire en ligne [PDF]).
↑IGN et BRGM, Géoportail Saint-Quentin-lès-Beaurepaire (49), consulté le 17 avril 2012.
↑Paul Wagret, Jacques Boussard, Jacques Levron et Simone Mailliard-Bourdillon, Visages de l'Anjou, Paris, Horizons de France, (BNF31614504), p. 10.
↑ a et bComité météorologique départemental de Maine-et-Loire, « Les régions naturelles, le climat », sur Conseil général de Maine-et-Loire, 2006-2014 (version du sur Internet Archive), consulté le 24 mai 2011.
↑Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Angers, Le Polygraphe Éditeur, , 205 p. (ISBN2-909051-22-6), p. 58 — Données consultables sur WikiAnjou.
↑Célestin Port 1878, p. 446-447 — selon ses travaux faits au XIXe siècle sur les archives anciennes.
↑ ab et cEHESS, Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Saint-Quentin-lès-Beaurepaire, consultée le 7 juillet 2011 — Nom de la municipalité en 1793 (an II), selon le recensement réalisé sur l’ensemble du territoire français de l’époque, et en 1801, selon les « Arrêtés de réduction des justices de paix » (actes publiés au Bulletin des lois) constituant la première nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine.
↑Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Le Coudray-Macouard, Cheminements, 2004-2005 (ISBN978-2-84478-338-7, BNF39295447), p. 181.