Saint-Léger-des-Bois se situe à l'ouest d'Angers et bénéficie de la desserte autoroutière de l'A11. La commune se trouve à 10 minutes du cœur d'Angers et à trois quarts d'heure du cœur de Nantes.
Toponymie
Formes anciennes du nom : Sancto Ligério (1190), Sanctus Léodégarius (1324), Saint Ligier (1607), Beauchêne[2] (1793) durant la Révolution.
Nom des habitants : Les Légérois, les Llégéroises.
Mise en service le 8 mars 1905, la ligne Angers-Candé du Petit Anjou fut inaugurée le 19 avril. Elle s'étendait sur 42 km et fut définitivement fermée aux voyageurs et aux marchandises en 1947.
Jusqu'en 2014, Saint-Léger-des-Bois fait partie du canton de Saint-Georges-sur-Loire et de l'arrondissement d'Angers[7]. Ce canton compte alors dix communes. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du 26 février 2014. La commune est alors rattachée au canton d'Angers-3, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[8].
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].
En 2016, la commune comptait 1 707 habitants[Note 1], en évolution de +11,79 % par rapport à 2010 (Maine-et-Loire : +2,12 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (11,2 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %).
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,7 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,9 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
49,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 26,1 %, 15 à 29 ans = 16 %, 30 à 44 ans = 23,5 %, 45 à 59 ans = 23,1 %, plus de 60 ans = 11,3 %) ;
50,7 % de femmes (0 à 14 ans = 27,3 %, 15 à 29 ans = 14,1 %, 30 à 44 ans = 25,6 %, 45 à 59 ans = 22 %, plus de 60 ans = 11,1 %).
Pyramide des âges à Saint-Léger-des-Bois en 2008 en pourcentage[12]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ans ou +
0,0
2,4
75 à 89 ans
2,8
8,9
60 à 74 ans
8,3
23,1
45 à 59 ans
22,0
23,5
30 à 44 ans
25,6
16,0
15 à 29 ans
14,1
26,1
0 à 14 ans
27,3
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[13].
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ans ou +
1,1
6,3
75 à 89 ans
9,5
12,1
60 à 74 ans
13,1
20,0
45 à 59 ans
19,4
20,3
30 à 44 ans
19,3
20,2
15 à 29 ans
18,9
20,7
0 à 14 ans
18,7
Vie locale
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Économie
Sur 83 établissements présents sur la commune à fin 2010, 19 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 1 % du secteur de l'industrie, 13 % du secteur de la construction, 54 % de celui du commerce et des services et 12 % du secteur de l'administration et de la santé[14].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Château de La Haute-Bergère.
Chapelle de La Touche-aux-Ânes XVIIIe siècle : statues ; la messe y est dite une fois l'an (ou deux fois exceptionnellement).
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références
↑ ab et cBernard Gonzalez (Préfecture de Maine-et-Loire), « Arrêté portant création de la commune nouvelle de Saint-Léger-de-Linières », Recueil des actes administratifs spécial no 66 du 26 septembre 2018, , p. 9-11 (lire en ligne [PDF]).
↑Robert Favreau, « L’enquête pontificale de 1373 sur l'ordre de L'Hôpital dans le grand prieuré d'Aquitaine » in Bibliothèque de l’École des chartes, juillet-décembre 2006, vol.164, n° 2, p. 453