La municipalité est nommée en l'honneur du Pape Adrien III[1].
Histoire
Le canton d'Ireland est érigé en 1802. Il n'y avait pas d'habitant à cette époque sauf la présence périodique d'autochtones. Inauguré en 1811, le chemin de Craig favorise l'établissement de colons dans la région[2].
En , MgrElzéar-Alexandre Taschereau permet la célébration de messes dans les résidences privées puis la construction d'une chapelle[3]. Le premier curé est l'Abbé J. Alphonse d'Auteuil et sa nomination par Mgr Taschereau a lieu en 1879. Dans la même année, Andéline Dussault est la première baptisée, Étienne Jolin et Délima Gagné sont les premiers à s'y marier et Angèle Béland est la première enterrée[réf. souhaitée].
La construction de l'église actuelle commence au printemps de 1878 et se terminera en 1918 par le perron et le recouvrement extérieur de bardeaux d'amiante. La population à cette époque est d'un peu plus de 900 habitants, dont environ 75 familles protestantes et 155 familles catholiques[réf. souhaitée].
Les principaux désordres de l'époque sont les rixes, chicanes et consommations excessives de boisson à l'occasion de courses de chevaux, de danses à l'occasion des noces, de corvées, d'insubordination des enfants due à la négligence des parents[réf. souhaitée].
Chronologie
: Érection du township d'Ireland Nord.
: Le township d'Ireland Nord devient le canton d'Ireland-Partie-Nord.
: Le canton d'Ireland-Partie-Nord devient la municipalité de Saint-Adrien-d'Irlande.
Géographie
Saint-Adrien-d'Irlande est situé dans la chaîne de montagnes des Appalaches.
Le conseil municipal de Saint-Adrien-d'Irlande est composé d'un maire et de six conseillers qui sont élus en bloc à tous les quatre ans sans division territoriale[6].
Élection partielle en italique Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1873
1875
William J. Ward
1875
1883
Charles Canning
1883
1885
Joseph Roy
1885
1889
Cyrille Laflamme
1889
1889
Télésphore Paquet
1889
1890
Henry R. Mooney
1890
1891
Joseph Octave Roy
1891
1893
Robert G. Ward
1893
1898
Charles Canning
1898
1899
Louis Bernier
1899
1911
Pierre Demers
1911
1913
William Smith
1913
1917
Zotique Martineau
1917
1922
Pierre Breton
1922
1931
Archelas Laflamme
1931
1945
Amédée Martineau
1945
1958
Joseph Bouchard
1958
1959
Albert Laflamme
1959
1961
Antonio Rousseau
1961
1963
Lucien Lambert
1963
1973
Ernest Gouin
1973
1979
Alphée Morin
1979
1985
Jean-Guy Jacques
1985
1988
Gérard Jacques
1988
1993
Harold Lambert
1993
2003
Julien Lambert
2003
2009
Jonathan Leclair
2009
2021
Jessika Lacombe
En 2009, la mairesse de Saint-Adrien-d'Irlande, Jessika Lacombe, a été reconnue comme la plus jeune mairesse du Québec lors de son élection, le lendemain de son anniversaire[7]. Elle avait alors 28 ans.
Patrimoine
L'église Saint-Adrien a été érigée en 1878-1879[8]. Les plans ont été dessinés par l'architecte Ludwig Hatschek[9]. Le site comprend également le presbytère[10] et le cimetière[11]. Un calvaire fait partie du cimetière[12]. La dévotion catholique s'exprime aussi par la présence d'une croix de chemin[13].
Afin de célébrer le centième anniversaire des Apparitions de la Vierge à Lourdes, une grotte a été aménagée en 1958[14]. Elle commémore en même temps la présence des Sœurs de la Charité dans la région ainsi que le sacerdoce d'Alphonse Guérard[14]. Elle se situe à flanc de montagne et domine le village. Les paroissiens ont contribué à sa construction en apportant des pierres de leur terrain pour les ajouter au matériau de construction[14]. La structure en fer de sa voûte permet de soutenir 25 tonnes de pierre[14]. Elle est la conception de l'architecte Paul-André Caouette, originaire de Thetford-Mines[14] et jeune finissant en architecture[réf. souhaitée]. Au moment de la bénédiction par Mgr Joseph Gingras le , plus de 8 000 personnes se sont réunies[14].
Sur le plan de l'architecture résidentielle, quelques maisons bâties au XIXe siècle sont situées dans les rangs[16],[17],[18],[19],[20], sur la rue Principale[21] et sur la rue de l'Église[22]. Construite vers 1880, la maison de Jean-Octave Roy était autrefois juxtaposée à son magasin général et à son entrepôt[23]. Construite avant 1900, la maison qui hébergeait les beurriers subsiste[24].