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Biographie
Naissance	18 septembre 1976 (48 ans); Francfort-sur-le-Main
Nationalité	allemande
Formation	Université Johann Wolfgang Goethe de Francfort-sur-le-Main
Activités	Physicienne, youtubeuse, scientifique, écrivaine, vulgarisatrice scientifique
Conjoint	Stefan Scherer (d)
A travaillé pour	Frankfurt Institute for Advanced Studies (en) (depuis le 1er décembre 2015); Nordita (en) (2009-2015); Centre de recherche sur les ions lourds
Membre de	Deutsche Physikalische Gesellschaft; Société américaine de physique; Foundational Questions Institute (en)
Maître	Walter Greiner (en)
Directeurs de thèse	Horst Stöcker (en), Walter Greiner (en)
Site web	(en) sabinehossenfelder.com
Blog officiel	(en) backreaction.blogspot.com
Distinctions	Silver Play Button (2020); Gold Play Button (2023)
	Lost in Math: How Beauty Leads Physics Astray (d), Existential Physics (d)

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Sabine Karin Doris Hossenfelder^[1] (née en 1976^[2]) est une physicienne théoricienne, autrice et vulgarisatrice scientifique allemande spécialisée en gravité quantique. Elle est attachée de recherche à l'Institut des études avancées de Francfort (en).

Biographie

Sabine Hossenfelder étudie à l'université Johann Wolfgang Goethe de Francfort-sur-le-Main^[3]. Elle obtient une licence en mathématiques en 1997, une maîtrise en physique en 2000 sous la supervision de Walter Greiner (en)^[4], puis un doctorat en 2003 sous la direction de Horst Stöcker (en) avec la thèse Black Holes in Large Extra Dimensions^[5]^,^[6].

Elle poursuit avec plusieurs postdoctorats, d'abord au Centre de recherche sur les ions lourds de Darmstadt^[3], puis aux États-Unis à l'Université de l'Arizona de Tucson et à l'Université de Californie à Santa Barbara et enfin au Canada à l'Institut Périmètre de physique théorique^[7]^,^[8]^,^[9].

En 2009, elle devient assistant professeur au Nordic Institute for Theoretical Physics (en), en Suède^[10]^,^[11]. En 2018, elle est attachée de recherche à l'Institut des études avancées de Francfort^[12].

Parallèlement à ses recherches, Sabine Hossenfelder pratique également la vulgarisation scientifique, maintenant un blog à ce sujet depuis 2006^[13], ainsi que la chaîne YouTube de vulgarisation Science without the gobbledygook (qu'on peut traduire en « la science sans le charabia ») depuis 2020^[14]. Elle écrit également la chronique Starts with a Bang dans le magazine Forbes^[15] et publie aussi dans Quanta Magazine^[16], New Scientist^[17], Nature^[18], Scientific American,^[19], Nautilidae^[20] et Physics Today.

Depuis 2016, elle offre ses services comme consultante en physique au tarif de 50 dollars américains pour 20 minutes de conversations en ligne. Le succès de l'initiative fait en sorte qu'elle a dû engager cinq autres physiciens pour répondre à la demande^[21]^,^[22].

Honneurs

L'astéroïde (16648) Hossi est nommé en son honneur. « Hossi » était le surnom de Sabine Hossenfelder à l'école^[1].

Bibliographie

(en) Sabine Hossenfelder, Lost in Math: How Beauty Leads Physics Astray, Basic Books, juin 2018.
(en) Sabine Hossenfelder and Stacy Mac Gaugh, "Is Dark Matter Real? Astrophysicists have piled up observations that are difficult to explain with Dark matter. It is time to consider that there may be more to gravitation than Albert Einstein taught us", Scientific American, vol. 319, no. 2 (août 2018), pp. 36–43.

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Sabine Hossenfelder » (voir la liste des auteurs).

↑ ^{a et b} « (16648) Hossi = 1993 SH₇ », WGSBN Bulletin, vol. 4, n^o 6,‎ 29 avril 2024, p. 6 (lire en ligne).
↑ (en) Sabine Hossenfelder, Lost in Math : How Beauty Leads Physics Astray, Basic Books, 12 juin 2018, 304 p. (ISBN 978-0-465-09426-4, lire en ligne)
↑ ^{a et b} (en) « Bio » [archive du 28 janvier 2019], sur sabinehossenfelder.com (consulté le 17 janvier 2019)
↑ (en) Sabine Hossenfelder, Dominik J. Schwarz et Walter Greiner, « Particle production in time-dependent gravitational fields: the expanding mass shell », Classical and Quantum Gravity, vol. 20, n^o 11,‎ 2003, p. 2337–2354 (ISSN 0264-9381, DOI 10.1088/0264-9381/20/11/325, Bibcode 2003CQGra..20.2337H, arXiv gr-qc/0210110)
↑ (en) Sabine Hossenfelder, Marcus Bleicher, Stefan Hofmann, Horst Stöcker et Ashutosh V. Kotwal, « Black hole relics in large extra dimensions », Physics Letters B, vol. 566, n^os 3–4,‎ 2003, p. 233–239 (DOI 10.1016/s0370-2693(03)00835-9, Bibcode 2003PhLB..566..233H, arXiv hep-ph/0302247)
↑ (en) Dale DeBakcsy, « Sabine Hossenfelder and the Trials of 21st Century Physics » [archive du 9 novembre 2018], sur Women You Should Know, 26 septembre 2018 (consulté le 9 novembre 2018)
↑ (en-US) « The Multiverse at Perimeter | Not Even Wrong » [archive du 29 décembre 2017], sur www.math.columbia.edu (consulté le 27 janvier 2018)
↑ (en) John Horgan, « Physicist Sabine Hossenfelder Fears Theorists, Lacking Data, May Succumb to "Wishful Thinking" », Scientific American Blog Network,‎ 1^er février 2016 (lire en ligne [archive du 28 janvier 2018], consulté le 27 janvier 2018)
↑ (en) S. Hossenfelder, « Bimetric theory with exchange symmetry », Physical Review D, vol. 78, n^o 4,‎ 2008, p. 044015 (DOI 10.1103/physrevd.78.044015, Bibcode 2008PhRvD..78d4015H, arXiv 0807.2838)
↑ (en) Hans Mühlen, « Sabine Hossenfelder - NORDITA » [archive du 28 janvier 2018], sur www.nordita.org (consulté le 27 janvier 2018)
↑ (en) Are we there yet? : the search for a theory of everything (Emam, Moataz H.), Saif Zone, Sharjah, United Arab Emirates, Bentham Science Publishers, 2011, 130 p. (ISBN 978-1-60805-214-1, OCLC 759158465, lire en ligne)
↑ (en) « Sabine Hossenfelder | Edge.org » [archive du 28 janvier 2018], sur www.edge.org (consulté le 27 janvier 2018)
↑ (en) « About » [archive du 28 janvier 2018], sur backreaction.blogspot.ch (consulté le 27 janvier 2018)
↑ (en) Science without the goobledygook.
↑ (en) Sabine Hossenfelder, « Why Trust A Theory? Physicists And Philosophers Debate The Scientific Method », Forbes,‎ 10 décembre 2015 (lire en ligne [archive du 28 janvier 2018], consulté le 27 janvier 2018)
↑ (en) « Sabine Hossenfelder | Quanta Magazine » [archive du 15 janvier 2018], sur www.quantamagazine.org (consulté le 27 janvier 2018)
↑ (en-US) Sabine Hossenfelder et Naomi Lubick, « Strangely familiar: Is dark matter normal stuff in disguise? », New Scientist,‎ 19 août 2015 (lire en ligne [archive du 28 janvier 2018], consulté le 27 janvier 2018)
↑ (en) Sabine Hossenfelder, « Science needs reason to be trusted », Nature Physics, vol. 13, n^o 4,‎ 5 avril 2017, p. 316–317 (DOI 10.1038/nphys4079, Bibcode 2017NatPh..13..316H)
↑ (en) Sabine Hossenfelder, « Head Trip », Scientific American, vol. 313, n^o 3,‎ 2015, p. 46–49 (PMID 26455101, DOI 10.1038/scientificamerican0915-46, Bibcode 2015SciAm.313c..46H)
↑ (en) Sabine Hossenfelder, « What Quantum Gravity Needs Is More Experiments », Nautilus,‎ 2 février 2017 (lire en ligne [archive du 28 janvier 2018], consulté le 27 janvier 2018)
↑ (en) « Q&A with Sabine Hossenfelder: Consultant for Armchair Physicists » [archive du 28 janvier 2018], sur www.aps.org (consulté le 27 janvier 2018)
↑ (en) Corey S. Powell, « What I learned as a hired consultant to autodidact physicists – Sabine Hossenfelder », Aeon,‎ 11 août 2016 (lire en ligne [archive du 28 janvier 2018], consulté le 27 janvier 2018)