Dix morceaux sont enregistrés au studio Abdala de La Havane (Cuba), par Stéphane Caisson assisté de Carlos Raul et Lexter Fonseca : São Vicente Di Longe, Sabôr de Pecado, Dor di Amor, Nutridinha, Esperança Irisada, Ponta de Fi, Linda Mimosa, Negue, Fada et Pic Nic Na Salamansa[1],[2].
Quatre morceaux sont par ailleurs enregistrés au studio Do Soul à Paris (France), par Jean-Pierre Pollet assisté de Gérard Noël-Pierre : Homem Na Meio Di' Homem, Tiempo Y Silencio, Crepuscular Solidão et Bondade E Maldade[1],[2].
Enfin, le morceau Regresso est enregistré au studio Mega à Rio de Janeiro (Brésil), par Ronaldo Lima assisté de Marco Hoffer[1],[2].
L'album est pré-produit par Fernando Andrade (dit Nando) et produit par José da Silva pour Lusafrica[1],[2]. La production exécutive à Cuba est assurée par Eugenia Guerreiro[2].
Le mixage est effectué en au studio Plus XXX à Paris, par Stéphane Caisson et José da Silva, assistés de Sylvain Carpentier et Jean-Paul Gounod, et la mastérisation (ou matriçage) par André Perriat au studio Top Master, également à Paris[1],[2].
Le design de la pochette est l'œuvre de Laurent Barbarand (Objectif Lune), la photo de couverture est de Claude Gassian et les photographies qui ornent le livret sont d'Éric Mulet[2].
Accueil critique
Le site AllMusic attribue 4 étoiles à l'album São Vicente di Longe[1].
Le critique Jose F. Promis d'AllMusic estime que « Cesária Évora, que l'on a parfois qualifiée de nouvelle Édith Piaf, signe un nouvel album magistral avec son premier album du nouveau millénaire, São Vicente. Cet album compte plusieurs invités de premier ordre, dont Pedro Guerra, Caetano Veloso, Chucho Valdes et la superstar du blues nord-américain Bonnie Raitt (qui, comme toujours, livre une performance remarquable), mais aucun ne prend la place de Cesaria. C'est un album qui, même lorsqu'il est ensoleillé et jubilatoire, a toujours un thème sous-jacent de tristesse illimitée, mais en fin de compte, la musique est une pure joie pour l'oreille et l'esprit »[1].
Liste des morceaux
L'album comprend les quinze morceaux ci-dessous[1],[4] :
Tiempo y Silencio est chanté avec Pedro Guerra, Regresso avec Caetano Veloso et Negue avec Chucho Valdès. Quant au morceau Linda Mimosa, il est accompagné par Orquesta Aragon.