Le référendum djiboutien de 1992 a lieu le afin de permettre à la population de la république de Djibouti de se prononcer sur un projet de constitution ainsi que sur la limitation à quatre du nombre de partis politiques.
Les deux projets sont approuvés à une écrasante majorité, ouvrant la voie à la promulgation le de la constitution, ainsi qu'à l'ouverture au pluralisme.
Le président Aptidon dirige le pays par décret depuis son accession à la tête de l’État en 1977. Le 21 janvier 1992, il charge finalement, le conseil constitutionnel, élu le même jour que le Référendum de 1977 sur l'indépendance du territoire français des Afars et des Issas, de travailler à la rédaction d'une constitution. Une fois les travaux terminés, Aptidon fixe le 27 juin la date du vote au 4 septembre suivant. Le projet de constitution comporte notamment un régime présidentiel, avec un président limité à deux mandats de six ans et un parlementunicaméral[1],[2]. Une question est rajoutée au projet, proposant de mettre fin au système à parti unique pour un pluralisme limité à un total de quatre partis[3].
Approuvez-vous le projet de constitution élaboré pour notre pays ?[5]
Pour 101 287 (98,05 %)
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Majorité absolue
Pluralisme
Les résultats à la deuxième question comporte une erreur mathématique, le total des votes pour et contre étant supérieur de deux voix au total des votes valides[3].
(en) Committee on the Elimination of Discrimination against Women, Consideration of reports submitted by States parties under article 18 of the Convention on the Elimination of All Forms of Discrimination against Women, United Nations, , 88 p. (lire en ligne)