la rue des Trois-Cornets est englobée en 1833 dans la rue de la Procession, mais en 1873, on en détache une partie qui prend le nom de « rue de Gergovie ».
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
En 1897, l'Œuvre de la chaussée du Maine, fondée par Élise de Pressensé, inaugure l'asile temporaire d'enfants animé par Julie Siegfried. Bâti sur un terrain qui s'étend de la rue de Gergovie jusqu'à l'avenue Villemain, il possède une entrée sur chacune de ces voies. Cet asile est destiné à accueillir une cinquantaine d'enfants de quinze jours à quatre mois dont les mères sont hospitalisées ou contraintes de travailler[2].
Nos 80-82 : la doctoresse et féministe Madeleine Pelletier (1874-1939) y travailla et y vécut. Une plaque dévoilée en 2012 lui rend hommage[3].
No 86 : le Foyer Le Pont (Centre européen de rencontre des Églises protestantes de Paris) y accueille depuis 1968 des jeunes femmes en quête d'une place de fille au pair, des étudiantes et des jeunes travailleuses[4].