Pierre Blanc (1837-1901) était pharmacien au N°7 de cette rue et maire du 1er arrondissement de Lyon en 1870. Il est vice-président du bureau de bienfaisance et vice-président du conseil d'administration de la Martinière[2].
Histoire
Lors de la révolution française, la loi du 18 août 1792 décrète la dissolution de tous les instituts religieux. Le 4 octobre suivant, les religieuses du Carmel de Lyon, situées sur les pentes de la Croix-Rousse, doivent quitter le monastère, qui est vendu comme bien national, avec ses dépendances, par la ville de Lyon en 1796[3].
Siméon Anselmier et Joseph Steimann en deviennent acquéreurs le 17 septembre de la même année[4]. Anselmier vend ensuite son lot à des entrepreneurs qui ouvrent en 1820 une rue dans l’ancien clos des carmélites, qui prend le nom de rue Tolozan[3]le 28 mai 1824. Elle prend son nom actuel par décision du conseil municipal du 2 avril 1901[5].
↑Louis Maynard, Histoire, légendes et anecdotes à propos des rues de Lyon, avec indication de ce qu'on peut y remarquer en les parcourant, Lyon, Éditions des Traboules, p. 254
↑ a et bAdolphe Vachet, Les anciens couvents de Lyon, Lyon, Emmanuel Vitte, (lire en ligne), p. 211-229
↑Jacques-Jules Grisard, Documents pour servir à l'histoire du couvent des carmélites de Notre-Dame de Compassion de Lyon, Lyon, Pitrat ainé, (lire en ligne), p. 266