Elle rend hommage à l'imprimeur Jean de Tournes qui y tint boutique au milieu du XVIe siècle[1].
Historique
Cette voie qui est dénommée à l'origine « rue Raisin » ou « rue du Raisin », est attestée en 1380[2] en raison d'une enseigne en forme de grappe de raisin qui indiquait l'atelier d'un imprimeur. L'imprimeur Jean de Tournes s'installe dans la rue et ouvre une imprimerie à l'enseigne des Deux-vipères. En 1585, son fils, qui avait pris sa succession, quitte Lyon pour s'installer à Genève pour des raisons religieuses[1].
Elle prend sa dénomination actuelle le .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
Dans la rue vécut également à la Renaissance l'imprimeur François Fradin ; il y possédait une maison. Chef du pennon Annemond Perret, il est le beau-père de Corneille de Lyon[3].
Une madone située à un des coins de la rue est l'œuvre de Rodolphe Galli[4].
Bibliographie
Louis Maynard, Histoires, légendes et anecdotes à propos des rues de Lyon : avec indication de ce qu'on peut y remarquer en les parcourant, Brignais, Éditions des traboules, coll. « Mémoires de la ville », (1re éd. 1922), 412 p. (ISBN2-911491-57-2, BNF39047787)
Maurice Vanario et Henri Hours (dir.), Rues de Lyon à travers les siècles : (XIVe – XXIe siècles), Lyon, Éditions lyonnaises d'Art et d'Histoire, , 333 p. (ISBN2-84147-126-8)