La rue Foch est une voie de la commune de Montpellier, dans le département de l'Hérault en régionOccitanie. Elle est réalisée, en 1205, lors de la construction de la seconde enceinte fortifiée dénommée « Clôture commune »[1] et permet d'accéder à la porte du rempart dite Porte du Peyrou.
Avec l'opération des grands travaux de remaniement d'urbanisme réalisé durant le mandat du Maire Jules Pagézy,
la ville de Montpellier entreprend de suivre l'exemple parisien dans un esprit haussmannien[3],[4]. Cette rue fait l'objet d'un projet d'élargissement et de percement en partant de la promenade du Peyrou pour rejoindre l'esplanade Charles-de-Gaulle. Plusieurs projets sont élaborés et doivent faire face aux mécontentements des propriétaires et habitants expropriés, aux coûts élevés de ces travaux et des adversaires politiques de la municipalité[4]. Elle prend officiellement le nom de rue Impériale en 1864[5].
Durant les dix années qu'ont durée les travaux de percés et d'élargissements de la rue, elle changera de nom pour devenir rue Nationale avec la naissance de la IIIe République durant la 4e révolution française[5]. En 1885, les travaux atteignent la rue de l'Aiguillerie, sous le mandat du maire Alexandre Laissac[6], et sont stoppés pour des raisons économiques[4]. Vers la fin du XIXe siècle, la municipalité songe à reprendre les travaux et en 1914, l'architecte Henri Sauvage intervient pour une reprise du projet mais ce dernier n'a jamais été continué[5].
Un mois après le décès du maréchalFoch, la séance du conseil municipal du vote le changement du nom de la rue Nationale en rue Foch en l'honneur du Généralissime de la grande Guerre[4].
↑ a et bGislaine Fabre et Thierry Lochard (Une métropole méridionale), Village et ville au Moyen Âge : Les dynamiques morphologiques : 4. Montpellier, Tours, Presses universitaires François-Rabelais, , 485 p. (ISBN978-2-86906-522-2, DOI10.4000/books.pufr.6377, présentation en ligne, lire en ligne), p. 131 à 148 (consulté le 16 novembre 2018).