1,75 million de dollars d'aide alimentaire lors d'une sécheresse à Djibouti en 2005[5].
Base militaire
En 2016 débute la construction de la Base chinoise de Doraleh. Son coût de construction est estimé à 600 millions de dollars. Selon le ministre djiboutien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale Mahamoud Ali Youssouf, cette base d'environ 36,5 ha accueillerait environ 300 soldats chinois et nécessiterait le paiement annuel de 20 millions de dollars par la Chine au gouvernement djiboutien durant 10 ans, avec option de prolongation de 10 ans[6].
Première base militaire chinoise implantée outre-mer, elle devrait permettre à la Chine d'augmenter sa capacité de projection dans la région et dans le monde[7],[8],[9],[10].
Projet d'accès à l'eau potable à Djibouti et en Éthiopie
En 2017, la Chine annonce le lancement d'un projet transfrontalier visant à assurer l'accès à l'eau potable à Djibouti et en Éthiopie. Ce projet comprendrait la création d'un oléoduc de 102 km de long qui transporterait des eaux souterraines d'Adigala en Éthiopie jusqu'aux villes d'Ali Sabieh, Arta et Djibouti[11].
↑ abc et d(en) Austin Strange, Bradley C. Parks, Michael J. Tierney, Andreas Fuchs, Axel Dreher et Vijaya Ramachandran, « China’s Development Finance to Africa: A Media-Based Approach to Data Collection », dans CGD Working Paper 323, Washington (D.C.), Center for Global Development, (lire en ligne).
« About half an hour’s drive west of the restaurant, a Chinese military base is surreptitiously taking shape near the dusty construction site of the China-funded, US$590 million Doraleh Multipurpose Port. »
↑Edward Paice, « Djibouti Wins Jackpot – Renting Out Desert for Military Bases », The Cipher Brief, (lire en ligne, consulté le ).
↑Andrew Jacobs et Jane Perlez, « U.S. Wary of Its New Neighbor in Djibouti: A Chinese Naval Base », The New York Times, (lire en ligne, consulté le ).