Depuis , le conflit arméno-azerbaïdjanais est devenu le centre de l'OSCE, conformément aux principes de cette organisation.[réf. nécessaire] Une mission spéciale de l'OSCE se rend en Azerbaïdjan à la mi-février 1992[1].
Pour la première fois, des discussions sur le conflit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan ont eu lieu lors de la réunion du Comité des hauts fonctionnaires de l'OSCE qui s'est tenue les 27 et . Le document confirmant l'appartenance du Haut-Karabakh à la République d'Azerbaïdjan se traduisait par une solution pacifique du conflit, à condition que les frontières ne soient pas modifiées[2][source insuffisante].
Le conflit du Haut-Karabakh a été discuté lors de la première assemblée supplémentaire du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'OSCE, le .
La première participation de l’Azerbaïdjan au Sommet de l’OSCE a eu lieu à Helsinki les 8 et [3].
L'Azerbaïdjan a adhéré à la Charte de Paris de l'OSCE le [2].
Le Sommet de Budapest décide également de créer des forces de maintien de la paix pouvant participer aux mesures de sécurité de l'OSCE et les diriger vers les territoires en conflit. Leur premier déploiement se fait dans la région du Haut-Karabakh.
Sur la base des résultats du Sommet de Budapest, le Groupe de planification de haut niveau, composé de représentants de l'armée nommés par les États membres de l'OSCE sur le conflit arméno-azerbaïdjanais, a été créé le à Vienne.
Groupe de Minsk
La principale tâche du groupe de Minsk consiste à régler le conflit arméno-azerbaïdjanais et à préparer un document pertinent pour résoudre le conflit du Haut-Karabakh de manière pacifique, et à éliminer ce conflit en organisant une conférence spéciale à Minsk. Le groupe comprend onze États : Allemagne, États-Unis, France, Italie, Suède, République tchèque, Turquie, Biélorussie, Russie, Azerbaïdjan et Arménie[4]. Sa présidence est assurée par les représentants de la Russie et de la Finlande à partir de , puis par ceux de la Suède et de la Russie de 1995 à 1997. Elle est assurée par les représentants de la Russie, des États-Unis et de la France depuis le [5].