Une quarantaine d'accords et traités internationaux assurent ces relations étroites dans divers domaines tels que la culture, l'éducation, la santé, la sécurité intérieure, la justice, l'économie et les affaires sociales[1]. La coopération fiscale entre le Liechtenstein et l'Autriche a été profondément réorganisée sur la base des normes internationales depuis 2014.
Histoire
La région était historiquement inféodée à une branche de la maison de Habsbourg dont le chef était l'archiduc d'Autriche et résidait à Vienne, le château de Liechtenstein étant ainsi un édifice situé en Autriche. Les Liechtenstein, après de longues négociations, furent autorisés à acheter à l'empereur deux minuscules comtés sis aux confins de ses terres à la frontière suisse, les comtés de Schellenberg en 1699 et de Vaduz en 1712. Les nouveaux princes de Liechtenstein ne se rendirent pas sur leurs nouvelles terres avant plusieurs décennies.
À la première guerre mondiale, c'est la chute de la maison de Habsbourg-Lorraine avec la proclamation de la république en Autriche et la principauté va se rapprocher de la Suisse. C'est a cette époque que la principauté va mettre en place une union monétaire, postale, douanière et diplomatique avec la république helvète supprimant ses couteuses représentation à Vienne et à Prague[2]
Économie
L'Autriche est un site important pour les entreprises liechtensteinoises du secteur industriel et financier avec environ 1 600 travailleurs frontaliers. Chaque jour en 2017, plus de 8 000 personnes font la navette entre l'Autriche et le Liechtenstein pour se rendre au travail[1].