Raymond Erraçarret naît le à Bourg-de-Bigorre dans une famille d'instituteurs[1].
Il débute dans la vie active comme instituteur[2].
En 1983, Raymond Erraçarret figure sur la liste du maire sortant Paul Chastellain (PCF), réélu au second tour avec 55 % des suffrages face à Jean Journé (UDF). Mais Paul Chastellain étant brutalement décédé le soir même du dépouillement, Raymond Erraçarret est élu maire quelques jours plus tard par le conseil municipal.
En 1989, à la tête d'une liste PCF homogène, il arrive en tête du premier tour des municipales avec 36 % des suffrages, devant la liste UDF-RPR menée par Jean Journé qui obtient 30 %, et la liste PS-MRG de Pierre Forgues, qui se classe troisième avec 27 %. Au second tour, il l'emporte face à Jean Journé par 54 % à 46 %.
En 1995, il est une dernière fois réélu à la tête de la ville avec 51 % des voix face à Gérard Trémège (UDF-RPR). Cette année-là, il fait partie des maires qui interdisent la mendicité sur le territoire de leur commune ; il se défend en affirmant agir seulement contre les mendiants agressifs ou salissant l'environnement[3].
En 2001, pourtant donné favori aux élections municipales[4], il est battu par le même adversaire qu'en 1995, pour 26 voix d'écart (49,9 % contre 50,1 % à la liste de droite). Raymond Erraçarret continue de siéger en tant que conseiller municipal d'opposition de 2001 à 2008, avant de se retirer de la scène politique tarbaise.
La ville de Tarbes lui doit des réalisations telles la création de la Zone Bastillac[5], la rénovation du conservatoire Henri-Duparc, le réaménagement de la place de Verdun ou encore la piétonisation d'une partie du centre ville[6]. Fervent supporteur du Stadoceste Tarbais, Raymond Erraçaret contribua également au développement des infrastructures sportives du chef-lieu des Hautes-Pyrénées.
Conseiller général de Tarbes 1 (de 1979 à 1985) puis de Tarbes 3 (de 1988 à 2001), Raymond Erraçarret fut également candidat à plusieurs reprises à des élections législatives dans les Hautes-Pyrénées, en 1981, 1986 et 1993.