Il y prend sa retraite en juillet 2009 après trente ans de carrière, alors qu'il est chef d'antenne du matin[2]. Après sa retraite, il milite activement pour le Parti québécois, où il est élu président du Conseil exécutif national le .
Biographie
Né au Québec en 1947, Raymond Archambault accorde tout jeune une grande importance à la qualité de la langue française et se destine aux métiers de la communication[1]. Durant ses études en pédagogie, il débute devant les micros de quelques stations de radio de Montréal[1]. Il est brièvement un enseignant au secondaire[1].
De 1989 à 2009, en plus de présenter les nouvelles du matin sur la Première Chaîne, il anime des soirées électorales et des émissions spéciales à la radio[3].
Militantisme politique
Depuis sa retraite, il s'affiche en faveur de la souveraineté du Québec et joint le Parti québécois. Il prend position sur plusieurs sujets tels, notamment, l'application de la loi 101 au cégep[4].
Lors du congrès péquiste d', il se présente comme candidat à la présidence du Parti québécois, en compétition avec Daniel Turp[5],[6]. Le , il est élu à ce poste avec 890 voix contre 278, soit à 76 % des voix exprimées[7],[8].
↑Raymond Archambault, « Libre opinion - Oui à la loi 101 au cégep », Le Devoir, (lire en ligne, consulté le )
↑« Présidence du PQ : Raymond Archambault sera de la course », Canoe Infos, (lire en ligne, consulté le )
↑Jean-Marc Salvet, « Âpre lutte à la présidence du Parti québécois », Le Soleil, (lire en ligne, consulté le )
↑« XVIe congrès national du Parti Québécois : Raymond Archambault élu à la présidence du Conseil exécutif national du Parti québécois », CNW Telbec, (lire en ligne, consulté le )
↑David Patry-Cloutier, « Congrès du PQ — La controverse linguistique évitée », Rue Frontenac, (lire en ligne, consulté le )