On trouve aussi à son catalogue des œuvres exceptionnelles, comme Le Chant des partisans (d'Anna Marly, Maurice Druon et Joseph Kessel), des chansons signées Marguerite Monnot et Édith Piaf (L'Hymne à l'amour), et beaucoup d'autres (L'école est finie, etc.) Homme de conviction, capable de refuser un succès quand il ne lui plait pas, il accueille chaque soir dans son célèbre « Cours Breton », autour d'un légendaire piano bleu, tous les auteurs de Paris pour leur offrir à boire et « parler métier ».
Il a une résidence secondaire à Méré (Yvelines), la maison « Le Colombier », où se retrouvent souvent les personnes en vue du monde du spectacle.
Raoul Breton est marié à Rachel Breton (née Rachel Victorine Zaouï le 11 mars 1901 à Blida en Algérie), surnommée « la Marquise »[2], qu'il épouse le 12 mars 1936.
Décès et postérité
Raoul Breton meurt subitement le à bord du paquebot Liberté de la Transat, faisant route pour New York. Il devait se rendre au Japon en compagnie de sa femme et fêter son 63e anniversaire le .
Son épouse Rachel Breton prend sa succession. Plus tard, elle devient membre du conseil d'administration de la SACEM ; elle meurt en 1992.
Raoul Breton et sa femme Rachel sont enterrés au cimetière de Méré[3]. Une stèle est érigée à sa mémoire à Méré.
Rachetées par Charles Aznavour, fils spirituel de la maison, les éditions Raoul Breton ont aujourd'hui pour PDG Gérard Davoust, et connaissent un nouveau succès avec les œuvres de la québécoise Lynda Lemay (Les Souliers verts, La Visite...)