Rakoto Frah est le fils d’un chanteur de la Cour royale et commença à jouer dans des groupes de hira gasy dès l'âge de dix ans et lors de fêtes rituelles comme le famadihana (retournement des morts). On lui doit plus de 700 chansons[2],[3].
Musicien infatigable et toujours souriant, il a joué de la flûte jusqu'à son dernier souffle à 78 ans (il a encore enregistré un album un an avant sa mort en 2001).
Connu pour ses qualités humaines et sa grande humilité, il n'a jamais, malgré sa renommée, quitté sa demeure installée dans le quartier d'Isotry, le plus populaire d'Antananarivo. Sa popularité à Madagascar était telle que son visage figurait sur les billets de 200 ariary (anciennement 1 000 francs malagasy), billets qui valent aujourd'hui de l'or[5].