Ce radioisotope étant gazeux, il est présent naturellement dans l'atmosphère à des concentrations variables selon la présence ou l'absence d'uranium dans l'environnement local. Il se désintègre à travers une série de radionucléides métalliques (polonium, plomb, bismuth) qui tendent à se fixer sur les poussières et à contaminer les muqueuses pulmonaires, susceptibles de causer des pathologies cancéreuses :
Le plomb 210 obtenu a une demi-vie d'une vingtaine d'années et est produit dans l'atmosphère, vers où s'échappe le radon gazeux produit dans le sol avant de se désintégrer. Cela fait que la suite de la chaîne de désintégration du radon 222 est utilisé dans la méthode de radiodatation au plomb 210[2].
↑Étienne Roth (dir.), Bernard Poty (dir.), Gérard Lambert, Joseph Sanak et al. (préf. Jean Coulomb), Méthodes de datation par les phénomènes nucléaires naturels, Paris, Éditions Masson, coll. « Collection CEA », , 631 p. (ISBN2-225-80674-8), chap. 18 (« La méthode du plomb 210, datation de la neige antarctique »)