Le néon (Ne) possède 19 isotopes connus, de nombre de masse allant de 16 à 34. Parmi eux, trois sont des isotopes stables, 20Ne, 21Ne et 22Ne, qui représentent la totalité du néon naturellement présent. La masse atomique standard attribuée au néon est de 20,179 7(6) u.
Les 16 radioisotopes du néon, artificiels, sont tous à vie courte. Le radioisotope à la plus longue demi-vie est 24Ne avec 3,38 minutes. Tous les autres ont une demi-vie inférieure à une minute, et la plupart inférieure à une seconde. L'isotope le moins stable est 16Ne avec une demi-vie de 9 × 10−21 s[1]. Ce dernier se désintègre par double émission de proton en 14O, les autres isotopes plus légers que les isotopes stables se désintégrant soit par émission de positron (β+), capture électronique (dans ces deux cas en isotopes du fluor) voire par émission de positron et émission de proton (en oxygène) ou encore par émission de positron et émission alpha. Les isotopes les plus lourds se désintègrent eux tous en isotopes du sodium par désintégration β−, parfois également couplée avec une émission de neutron.
Néon naturel
Le néon naturel est constitué des trois isotopes stables 20Ne, 21Ne et 22Ne, le premier étant largement majoritaire. La composition isotopique est donnée pour l'air.
La précision de l'abondance isotopique et de la masse atomique est limitée par des variations. Les échelles de variations données sont normalement valables pour tout matériel terrestre normal.
Il existe des échantillons géologiques exceptionnels dont la composition isotopique est en dehors de l'échelle donnée. L'incertitude sur la masse atomique de tels spécimens peut excéder les valeurs données.
Les valeurs marquées # ne sont pas purement dérivées des données expérimentales, mais aussi au moins en partie à partir des tendances systématiques. Les spins avec des arguments d'affectation faibles sont entre parenthèses.
Les incertitudes sont données de façon concise entre parenthèses après la décimale correspondante. Les valeurs d'incertitude dénotent un écart-type, à l'exception de la composition isotopique et de la masse atomique standard de l'IUPAC qui utilisent des incertitudes élargies[4].
Compositions isotopiques et masses atomiques standards :
(en) J. R. de Laeter, J. K. Böhlke, P. De Bièvre, H. Hidaka, H. S. Peiser, K. J. R. Rosman and P. D. P. Taylor, « Atomic weights of the elements. Review 2000 (IUPAC Technical Report) », Pure and Applied Chemistry, vol. 75, no 6, , p. 683–800 (DOI10.1351/pac200375060683, lire en ligne)