La réserve naturelle nationale de la casse de la Belle-Henriette (RNN174) est une réserve naturelle nationale située en Vendée. Créée en 2011, elle s'étend sur 337 hectares et protège l'une des dernières lagunes marines naturelles du littoral atlantique.
À partir du recensement de population de 1846, la mention De la Jeune Henriette correspond à une cabane habitée par Jean Violet, sa femme et sa fille. Le nom de la Belle Henriette n’apparaît que vers 1861 dans les recensements de population. On retrouve la mention Jeune Henriette sur un plan de Dunes de 1878. Pourtant dans les recensements entre 1866 et 1906, c'est le nom de Marie Louise qui apparaît.
Histoire du site et de la réserve
Au XVIe siècle, l'actuelle presqu’île de La Faute sur mer, n'existait pas et la pointe d'Arcay encore moins (en témoignent les nombreuses cartes d'époques). À cette époque, l’estuaire du Lay, décalé vers l'Est par le massif dunaire du Maupas, la Grière et Ste Anne se trouve à l'emplacement de la Belle Henriette.
C'est vers 1621 que l'on voit apparaître une mention d'une poincte de la Faute dans les récits concernant les combats contre les huguenots. C'est cette pointe qui repoussera vers le sud l'embouchure du Lay et formera la pointe d'Arçais.
Une seconde flèche de sable apparaît en parallèle au tout début du XXeme siècle. Les premières descriptions précises de celle-ci sont faites par Edmond Bocquier, instituteur à Fontenay le comte. « J’observe une langue de dépôt qui, partant du rocher de Sainte Anne, se développe de plus en plus dans la direction de l’anse de la Belle Henriette. C’est une forme très courte […] derrière laquelle commence tout juste à se former un petit herbu (pré salé) ».
La flèche n’a alors probablement qu’une dizaine d’années, mais E. Bocquier note déjà les éléments d’une lagune en formation. Les herbus décrit par l’instituteur sont aujourd’hui encore parfaitement visible depuis la passerelle des Mizottes (devant le camping de la Belle Henriette).
Écologie (biodiversité, intérêt écopaysager…)
Bien que marquée par un environnement proche lié au tourisme balnéaire, la réserve naturelle abrite une lagune littorale témoin de la dynamique d'érosion et de sédimentation des côtes sableuses atlantiques. À l'abri d'un cordon de dunes, on trouve des plans d'eau, des roselières ainsi qu'une mégaphorbiaie. On y recense au total 22 habitats dont 13 sont considérés comme rares ou menacés régionalement et 4 comme prioritaires à l’échelle européenne[2]. La lagune avec sa salinité variable présente des micro-reliefs qui génèrent une grande diversité de milieux[3].
La réserve est accessible aux visiteurs dans la limite et le respect des sentiers aménagés et balisés.
Administration, plan de gestion, règlement
La réserve naturelle est gérée par la LPO (gestionnaire principal) et l'Office français de la biodiversité (gestionnaire associé). La Fédération départementale des chasseurs de Vendée est désignée "partenaire de la gestion" sur les volets cynégétique et sensibilisation du public.
Outils et statut juridique
La réserve naturelle a été créée par un décret du [4].