Le titre que se donne Régimpert dans ce diplôme de 794, en latin « seu indignus vocatus episcopi », conduit Josef Fleckenstein à considérer que Régimpert n'est pas encore sacré évêque[5]. Pour Philippe Depreux, au contraire, il ne s'agit que d'une formule d'humilité et Régimpert est bien titulaire du siège épiscopal dès cette date[1].
Régimpert est également attesté comme évêque de Limoges le . Il reçoit alors de l'empereur Louis le Pieux deux diplômes[6],[1], un diplôme d'immunité pour la cathédrale de Limoges et un diplôme pour son chapitre[1]. Il est sans doute présent au plaid tenu à Aix-la-Chapelle en ce mois de [1],[2] et fait sans doute rédiger ces deux actes avant de revenir à Limoges. Pépin Ier vient alors de succéder à son père Louis le Pieux comme roi d'Aquitaine, mais Régimpert préfère faire appel directement son ancien maître. Ces actes montrent que le chapitre est déjà bien constitué à Limoges et qu'il dispose d'un patrimoine commun[2].
Comme l'évêque de SaintesAton, qui a peut-être comme lui des origines en Bavière, Régimpert fait partie d'un groupe de clercs chargés de réformer et de soumettre le clergé aquitain[7].
Louis Duchesne, Fastes épiscopaux de l'ancienne Gaule, t. II : L'Aquitaine et les Lyonnaises, Paris, Fontemoing et Cie, , 2e éd., 488 p. (lire en ligne), p. 53.
(de) Josef Fleckenstein, Die Hofkapelle der deutschen Könige, vol. 1 : Grundlegung. Die karolingische Hofkapelle, Stuttgart, Anton Hiersemann, coll. « Schriften der Monumenta Germaniae historica » (no 16), , 251 p.