L'origine des pulsars millisecondes n'est pas connue avec certitude. La théorie la plus commune soutient qu'ils commencent leur existence comme pulsars de période plus longue et sont progressivement accélérés (ou « recyclés ») par accrétion[réf. nécessaire].
Certains pulsars émettant des rayons X seraient en cours d'accrétion et d'accélération. Il est possible qu'il s'agisse d'étoiles à neutrons accélérées par transfert de moment angulaire d'une étoile compagnon qui a dépassé son lobe de Roche. Les pulsars millisecondes émettent dans des longueurs d'onde plus longues.
Les théories actuelles sur la structure et l'évolution des étoiles à neutrons prédisent l'impossibilité pour un pulsar de posséder une période de rotation inférieure à la milliseconde. À cette vitesse, le rayonnement d'ondes gravitationnelles freinerait la rotation.
Observations
À l'heure actuelle, environ 150 pulsars millisecondes ont été découverts. Le premier, PSR B1937+21, fut découvert en 1982 ; tournant 641 fois sur lui-même en une seconde, il a détenu le record de vitesse pendant 23 ans, avant la découverte de PSR J1748-2446ad : ce pulsar effectuant 716 rotations en une seconde est le pulsar milliseconde le plus rapide connu[3]. La plupart des pulsars millisecondes tournent environ à 300 rotations par seconde.
Beaucoup de pulsars millisecondes ont été découverts dans des amas globulaires, où la très forte densité stellaire permet les interactions et les transferts de matière nécessaire à leur accélération. Actuellement, environ 80 pulsars millisecondes ont été découverts dans des amas globulaires, certains amas pouvant en contenir jusqu'à 20.
Le pulsar IGR J00291+5934, rayonnant dans les rayons X, est considéré comme un bon candidat à la détection d'ondes gravitationnelles et à la mesure éventuelle du freinage de la rotation.
Références
↑(en) Entrée « millisecond pulsar » [php] dans Mohammad Heydari-Malayeri, An etymological dictionary of astronomy and astrophysics: english-french-persian [« Un dictionnaire étymologique d'astronomie et d'astrophysique : anglais-français-persan »], Paris, Observatoire de Paris, - (lire en ligne [php]).