Donald Trump est officiellement désigné candidat républicain pour l'élection présidentielle de novembre 2024, avec le sénateur J.D. Vance comme colistier en tant que candidat à la vice-présidence.
Ses principaux opposants dans les sondages sont Ron DeSantis, gouverneur de Floride, Nikki Haley, ancienne gouverneure de Caroline du Sud et ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies, Vivek Ramaswamy, Michael R. Pence, son ancien vice-président, et Chris Christie, ancien gouverneur du New Jersey[2].
Une décision en date du 19 décembre 2023 de la cour suprême de l'État du Colorado, exclusivement composée de juges démocrates, ordonne, à 4 voix contre 3, que Donald J. Trump ne figure pas parmi les candidats aux primaires républicaine dans l'État du Colorado, en raison de son rôle dans l’insurrection du 6 janvier 2021, conduite par ses partisans au Capitole, en vertu du quatorzième amendement de la Constitution. Donald Trump saisit alors la Cour suprême des États-Unis pour renverser cette décision[3]. Le 27 décembre, la cour suprême de l'État du Michigan rejette une tentative de disqualifier Donald Trump des primaires républicaines, s’appuyant sur le 14e amendement de la Constitution américaine ; les plaignants réclamaient que l'ancien président soit empêché de figurer sur le bulletin de vote au motif qu’il a « participé à une insurrection » le 6 janvier 2021[4].
La secrétaire de l'État du Maine, Shenna Bellows, déclare Donald Trump inéligible le 28 décembre, en raison de son rôle dans l'assaut du Capitole[5]. Le 28 février 2024, une juge de l'État de l’Illinois déclare Donald Trump inéligible en raison de ses agissements lors de l’assaut du Capitole et ordonne le retrait des bulletins de vote à son nom lors de la primaire républicaine de cet État[6]. Le 4 mars 2024, à l'unanimité, la Cour suprême des États-Unis rejette la décision des autorités du Colorado de rendre Trump inéligible : elle considère que ce n'est pas du ressort des États de prendre de telles mesures, qui relèvent selon elle du processus électoral fédéral[7].
Campagne
La campagne démarre véritablement en 2022, en même temps que les élections de mi-mandat, à l'issue desquelles les républicains réussissent à reprendre le contrôle de la Chambre des représentants mais pas du Sénat.
Dès le début de la présidence Biden, une forte avance de Donald Trump est constatée dans les sondages, confirmant sa popularité au sein de l'électorat conservateur. Ses adversaires déclarés ou présumés à la primaire, sauf Chris Christie et Michael R. Pence, évitent ainsi toute critique directe contre l'ancien président[8] et le défendent face à ses déboires judiciaires[9] ; certains s'engagent même à le gracier s'ils sont élus[10]. Sa popularité ne dissuade pas un nombre élevé de candidats aux primaires, même si le but officieux de ces campagnes serait un poste dans l'administration du vainqueur[11]. Plusieurs politologues ainsi que des républicains, désignent Trump comme favori mais sont dubitatifs pour une victoire face à Joe Biden, notamment en raison des affaires et de son positionnement clivant.
Le caucus de l'Iowa, qui inaugure les opérations électorales, a lieu le . Le Super Tuesday a lieu le , avec le scrutin simultanée dans 16 États
La convention nationale républicaine a lieu le 15 juillet 2024 à Milwaukee, dans le Wisconsin. Donald Trump est officiellement désigné candidat républicain pour l'élection présidentielle de novembre 2024, avec le sénateur JD Vance comme colistier pour la vice-présidence[12]. En remportant pour la troisième fois consécutive les primaires républicaines, après celles de 2016 et celles de 2020, Donald Trump égalise le record détenu par Richard Nixon, candidat du parti aux élections de 1960, 1968 et 1972.
Les conditions d'éligibilité à la participation aux débats sont établies par le Comité national républicain. Les candidats doivent requérir un certain nombre de donateurs, une côte de sondage minimum à l'échelle nationale ou dans des États-clés et de s'engager à soutenir le gagnant de la primaire républicaine (loyalty pledge ou Beat Biden pledge)[13].
Donald Trump décide de ne pas participer aux débats et propose une contre-programmation, mettant en avant sa forte avance dans les sondages et refusant de s'engager à soutenir le nommé du parti s'il ne remporte pas les primaires.
Ces primaires comptent un total de 14 personnes ayant clairement indiqué leur intention de se présenter. Sur ces 14 candidats, huit d’entre eux ont retiré leur candidature avant la tenue des élections.
En 2022-2023, le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, est souvent mentionné comme l'opposant principal de Trump en vue des primaires. Il jouit alors d'une forte popularité auprès des Américains, faisant de lui l'un des gouverneurs les plus populaires du pays et l'un des rares hommes politiques américains avec une cote d'opinion favorable[14]. Il annonce sa candidature le 24 mai 2023[15].
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↑Le Monde avec AFP, « Ron DeSantis annonce sa candidature à l’élection présidentielle américaine de 2024, au milieu de problèmes techniques », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).