Population Registration Act Repeal Act de 1991
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Le Population Registration Act (littéralement « Loi sur l'enregistrement de la population ») est l'une des premières et principales lois d'Apartheid, instaurée en Afrique du Sud le 22 juin 1950 et abolie le 28 juin 1991 (Population Registration Act Repeal Act de 1991). Elle requérait que chaque habitant du pays soit classé et enregistré en catégories raciales[1],[2],[3] - blancs, coloured, Bantous et autres - selon la terminologie de l'époque, à partir de critères principalement d'apparence physique (couleur de peau, langue maternelle, test du crayon pour les cheveux...) et tels que perçus et admis communément par les tiers pour appartenir à tel groupe distinct de population (public perception)[3].
Selon cette classification et ces critères, quatre catégories d'habitants étaient distingués :
Cette classification était établie selon quatre critères :
Un registre nominatif recensant toutes les personnes vivant sur le territoire sud-africain fut établi par le ministre de l'Intérieur avec une indication sur leur appartenance à tel ou tel groupe. Cette loi obligeait même toute personne âgée de seize ans minimum de détenir une carte d’identité que celle-ci devait présenter à la demande de tout officier de police, et sur laquelle était indiquée, entre autres, sa race, ainsi que son numéro d’identité. À défaut, des sanctions pénales (cumulables) étaient prévues pour le contrevenant : 100 livres d’amende et six mois de prison.