La franchise Poltergeist est entourée d'une « malédiction » supposée et de légendes urbaines, principalement en raison du décès de plusieurs personnes associées au film, une notion qui a notamment fait l'objet d'une émission E! True Hollywood Story[18],[19].
Le premier « épisode » marquant de cette supposée malédiction a lieu le (quelques mois après la sortie) : Dominique Dunne (l'interprète de Dana) est étranglée par son ex-compagnon John Thomas Sweeney. Après quelques jours de coma, elle meurt le , à dix-huit jours de son 23e anniversaire[20].
En 1985, peu après la fin du tournage du 2e film, Julian Beck, qui incarne le révérend Henry Kane, meurt d’un cancer. Peu avant le tournage du troisième film, Will Sampson, authentique sorcier amérindien des Creeks, meurt après une opération.
En février 1988, la jeune Heather O'Rourke décède, à l'âge de 12 ans, d'un choc septique sur une table d'opération à la suite d'une maladie de Crohn diagnostiquée par erreur. Elle n'avait ainsi pas pu achever le tournage complet de Poltergeist 3, qui sort en , quelques mois plus tard[20].
De plus, le tournage du premier film est marqué d'évènements divers. Le jeune Oliver Robins, qui joue Robbie Freeling, a ainsi failli être étranglé par une marionnette dont les câbles étaient mal réglés[21]. Par ailleurs, pour Poltergeist 2 de vrais squelettes — moins chers — sont utilisés pour les décors (comme pour la scène de la piscine dans le premier film). Certains membres de l'équipe du film demandent alors qu'un exorcisme soit pratiqué sur le plateau. Il est mené par l'acteur amérindien Will Sampson[21].