Danse de couple effectuant un mouvement circulaire[réf. nécessaire], la composante principale en est le pas de polka. De nombreux manuels, articles et publications des maîtres de danse circulent, et la polka gagne rapidement toutes les couches de la population, des milieux bourgeois aux plus populaires. Tout au long du XXe siècle, comme pour beaucoup de danses populaires, les erreurs musicologiques, les amalgames simplistes, les querelles stériles, les confusions identitaires… dénaturent la polka[réf. nécessaire], qui tombe en désuétude (cf. polka-mazurka, polonaise, polish dance, alla polacca).
Jules Perrot est le premier chorégraphe à porter la polka à la scène : son balletPolka est représenté à Londres en 1844. Une reconstitution de l'une des premières polkas, « la polka nationale », est faite par la compagnie de recherche en danse Révérences[4].
Dans la seconde moitié du XIXe siècle la polka, à l'instar des autres danses de couple, se popularise progressivement. On la retrouve dans une grande majorité des provinces françaises.
En Berry, dès les années 1850, Charles Ribault de Laugardière note, à Bengy-sur-Craon (Cher) : « Le nom du branle s'est conservé chez nous, mais la chose ?… - Faisons un branle de danse ! entendons-nous dire par quelques jeunes gens : nous sommes heureux, notre cœur d'amateurs des anciennes coutumes bat plus vite, nous songeons aux branles à danser des temps passés. Fermons les yeux et bouchons-nous les oreilles ! on polke et l'on valse ici ; où nous sommes-nous fourvoyés ? »[5]
On retrouve aussi une variante en Anjou à cette même période du nom de « Polka des officiers », celle-ci est inventée par les officiers du Cadre Noir de Saumur. « Cette danse enlevée amenait les Angevines portées par leurs cavaliers à sauter par-dessus des chaises, ou des barriques[6]. »