Il est actuellement président de la Fondation de France, du club Le Siècle et par ailleurs senior counsel au sein du cabinet August-Debouzy.
Biographie
Jeunesse et études
Pierre Sellal est un ancien élève du lycée Albert-Schweitzer de Mulhouse, où il est né en 1952. Son père, ingénieur des mines, avait effectué toute sa carrière dans les mines de Potasse d’Alsace.
Le premier poste qui lui est confié concerne les relations économiques internationales, au sein de la direction des Nations-Unies et des organisations internationales du ministère. C’est l’époque des grandes conférences multilatérales (conférence de Paris, CNUCED, négociation autour du « nouvel ordre économique » et des « codes de conduite » sur les investissements internationaux, les transferts de technologies), qui rythment les relations internationales entre les deux chocs pétroliers de 1973 et 1980 et qui donnent lieu à des négociations permanentes dans lesquelles la France joue un rôle important.
En 1980, Pierre Sellal devient conseiller diplomatique au cabinet du ministre du Commerce extérieur, Michel Cointat, fonction qu’il continue d’exercer pendant une brève période avec son successeur Michel Jobert. Il participe à ce titre aux négociations bilatérales (URSS, pays pétroliers…) et multilatérales (dans le cadre du GATT) menées par la France.
En 1981, il rejoint, pour la première fois, la Représentation permanente de la France auprès des Communautés européennes, à Bruxelles, en tant que conseiller chargé des politiques européennes dites « internes », notamment la recherche, l’environnement, le droit des sociétés, la politique des consommateurs...
Fin 1985, Pierre Sellal est nommé, par le Premier ministre Laurent Fabius, secrétaire général adjoint du comité interministériel pour les questions de coopération économique européenne, fonction de coordination et d’arbitrage des positions françaises sur les politiques européennes qu’il occupera pendant 5 ans, sous trois Premiers ministres successifs (Laurent Fabius, Jacques Chirac et Michel Rocard). Il est notamment investi, après la mise en place de l’«Acte unique européen», de la responsabilité de piloter les négociations relatives à la mise place du «grand marché intérieur» et d’y préparer les administrations nationales.
Après deux années en Italie, il retourne à Bruxelles, cette fois comme Représentant permanent adjoint ; fonction qu’il occupera pendant 5 ans, de 1992 à 1997. Il préside notamment à ce titre le Comité des représentants permanents (Coreper 1) à l’occasion de la présidence française de 1995.
Après 7 années passées à Bruxelles comme Représentant permanent, il est nommé en 2009 Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, le plus haut poste du quai d’Orsay.[8] Durant les 5 années où il occupe cette fonction, outre la coordination et la supervision générale des services du ministère, il anime à son niveau une série de « partenariats stratégiques » bilatéraux avec les principaux partenaires de la France[9],[10],[11]. Il siège également au nom de l’Etat au sein des conseils d’administration de plusieurs entreprises publiques, notamment dans le secteur de l’énergie et de la communication.
↑ a et bDécret du 17 juillet 2014 portant nomination d'un ambassadeur, représentant permanent de la France auprès de l'Union européenne à Bruxelles - M. SELLAL (Pierre) (lire en ligne)
↑Liste du 17 décembre 1973 S DES CANDIDATS ADMIS EN QUALITE D'ELEVES A L'ENA A LA SUITE DES EPREUVES DES CONCOURS DE 1973 (lire en ligne)
↑Arrêté du 10 juin 1997 portant nomination au cabinet du ministre (lire en ligne)
↑Décret du 16 mai 2002 portant nomination d'un ambassadeur, représentant permanent de la France auprès de l'Union européenne, à Bruxelles (lire en ligne)
↑Décret du 28 novembre 2008 élevant à la dignité d'ambassadeur de France un ministre plénipotentiaire - M. Sellal (Pierre) (lire en ligne)
↑Décret du 19 mars 2009 portant nomination du secrétaire général du ministère des affaires étrangères et européennes - M. Sellal (Pierre) (lire en ligne)
↑« L’ambassadeur Pierre Sellal rejoint le cabinet d’avocats August Debouzy », L'Opinion, (lire en ligne, consulté le )
↑Marie-Béatrice Baudet, « Affaire Olivier Duhamel : Le Siècle, club de l’élite et temple de la bienséance, aimerait continuer à dîner en paix », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
↑Décret du 13 mai 2016 portant promotion et nomination (lire en ligne)