À sa sortie de l'ENA, Pierre Morel entre dans la carrière diplomatique comme secrétaire des Affaires étrangères. En 1976, il rejoint Moscou comme premier secrétaire de l'ambassade, puis deuxième conseiller en 1978.
En 1979, il revient à Paris comme chargé de mission au secrétariat général pour les Affaires européennes puis en tant que chargé de mission puis conseiller technique à la Présidence de la République de 1981 à 1985. Il est ensuite directeur des Affaires politiques du ministère des Affaires étrangères.
De 2006 à 2012, il est détaché auprès de l'Union européenne en qualité de représentant spécial pour l'Asie centrale et en complément représentant spécial de l'Union européenne pour la crise en Géorgie entre 2008 et 2011.
Autres fonctions
En 2010, il devient président du Centre culturel de la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon et deux ans plus tard, directeur de l'Observatoire Pharos dont l'objectif est de contribuer au pluralisme des cultures et des religions[3].
En 2018, il fait partie du comité organisé pour le centenaire d’Alexandre Soljenitsyne, à la mairie du 5e arrondissement de Paris, du au [4]. Ce comité et ce centenaire susciteront des critiques pour avoir été récupéré par l'extrême droite française et La Manif pour tous[5].
↑ ab et cWho's Who, article "Pierre Morel", éditions Lafitte-Hébrard, 2009, p. 1583.
↑Dans son best-seller Sodoma (Robert Laffont, 2019), Frédéric Martel résume la carrière de Pierre Morel et revient sur ses activités à Rome et sa défense des collaborateurs de Jean-Paul II et de Benoit XVI.