Au cours de sa carrière, Pierre Cogan dispute sept Tours de France avec six classements parmi les vingt premiers[2]. Il est ainsi onzième du Tour de France 1935, premier de la catégorie des touristes-routiers (concurrent individuel), et il obtient son meilleur classement pour celui de 1950, en septième position[5]. En 1939, l'Armée ne l'autorise pas à se présenter au départ malgré l'obtention de sa sélection au sein de l'équipe de l'Ouest[6]. Il dispute son dernier Tour de France en 1951 et en prend la 19e place.
Il fut fait prisonnier trois fois pendant la guerre et s'est échappé deux fois, puis a fini par se réfugier du côté de Saint-Etienne pour continuer de courir en France libre[1].
À la fin de sa vie, il est le doyen des participants du Tour de France[2] et des anciens membres de l'équipe de France, dont il a porté les couleurs en 1936. Pierre Cogan s'éteint dans sa ville natale le , âgé de 98 ans.
Son frère Joseph (1917-2004) a été lui aussi coureur professionnel entre 1936 et 1942.