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Il est parmi les premiers à apparaître à la télévision dans les premières heures du coup d'État de 1989 contre Nicolae Ceaușescu et contribue avec Ion Iliescu à la transformation du Parti communiste roumain en Front de salut national. Il est nommé Premier ministre par Ion Iliescu à la fin de 1989. Mais Iliescu représente l'aile conservatrice et isolationniste de la nomenklatura, tandis que Roman représente l'aile réformiste et pro-européenne, ce qui le pousse à quitter la tête du gouvernement, puis il prend la tête du Front du salut national en 1992, qui prend le nom de Parti démocrate-Front de salut national en 1993. Ce qui pousse Illescu à fonder le Front démocratique de salut national, actuellement connu sous le nom de Parti social-démocrate. Roman quitte le parti onze ans plus tard, trois ans après avoir perdu la présidence du parti face à Traian Băsescu.
Élu député entre 1990 et 1996, il est élu au Sénat en 1996, dont il devient président. La même année, candidat à l'élection présidentielle, il remporte 20,5 % des suffrages exprimés au premier tour, dont il termine troisième. En 2000, il est nommé, pour une courte période, ministre des Affaires étrangères. La même année il se présente à l'élection présidentielle, et y remporte 3,0 % des voix au premier tour.
Dans les années 2010, il fait l'objet d'une enquête pour crimes contre l'humanité — finalement classée sans suite « faute de preuves » — dans le cadre des minériades de 1990[1].