Ce lieu était dans tous les cas situé dans les terres du Dauphin d'Auvergne, Robert IV. Il est issu de la petite noblesse locale mais ses talents littéraires lui permettent de s'insérer au sein de cours plus prestigieuses. Il fait partie de l'importante cour littéraire que tient le comte Dalfin d'Auvèrnha à Montferrand[2].
Son frère Astorgue était également un troubadour mais dont les textes ont disparu[3]. Les deux frères convinrent que le premier Astorgue, garderait le château et le fief tandis que le second se verrait devenir inventor, c'est-à-dire troubadour[4].
Il écrivit des poèmes à la femme du seigneur Bernart de Tierci. Il est raconté dans sa vida que les chants de Peire lui permirent de charmer cette dernière. Peire l'enleva et tous deux s'enfuirent d'un commun accord au château du Dauphin[5]. Robert défendit son château contre les attaques de Bernart de Tierci, ce dernier, vaincu, ne put jamais revoir sa femme[6].
Il écrivit plusieurs chansons d'amour courtois avec « rimes plaisantes ».
Bibliographie
F. de Labareyre, La cour littéraire de Dauphin d'Auvergne des XIIe et XIIIe siècles, Clermont-Ferrand 1976.
↑Jean-Pierre Chambon, Gabriel Fournier, « Nouveaux éclairages sur Austorc de Maensac, troubadour auvergnat sans œuvre », Revue des langues romanes, no 2, , p. 409-416 (ISSN0223-3711)
↑René Guillemier, Au temps de la heaumerie : pérénigrations dans la langue romane, p. 319