Née dans une famille de comédiens, Pearl White aurait débuté au théâtre à l'âge de 6 ans dans une adaptation de La Case de l'oncle Tom et dans le rôle d'Eva. À 13 ans, elle rejoint le cirque et devient écuyère. Elle commence à travailler pour le cinéma à New York en 1910. En 1914, elle est engagée par Pathé pour Les Périls de Pauline et Les Mystères de New York, deux serials[4]. Elle rencontre un immense succès et devient une star internationale. En réplique, Léon Gaumont lance Musidora dans la série Les Vampires de Louis Feuillade.
Au début des années 1920, sa santé se détériore à cause de son mode de vie (à la suite d'une blessure lors du tournage des Périls de Pauline, Pearl White souffrit de la colonne vertébrale jusqu'à la fin de sa vie et soulageait ses douleurs avec de l'alcool et de la drogue). Après un premier mariage avec Victor Sutherland, de 1907 à 1914, elle épouse en 1919 l'acteur Wallace McCutcheon Jr. et divorce deux ans plus tard. Elle rencontre Blanche Auzello avec laquelle elle part pour Paris en 1923 espérant relancer sa carrière[5]. Elle s'installe d'abord dans le quartier du Montparnasse puis au 6 de l'actuelle avenue Georges-Mandel, alors avenue Henri-Martin. Elle meurt en 1938, à l'Hôpital américain[6], probablement d'une cirrhose. Elle repose à Paris au cimetière de Passy (division 13).
À sa mort, elle lègue à un vieil ami, Théodore Cossika, « tout ce que l’on trouvera à mon domicile, 6, avenue Henri-Martin à Paris (16e), à savoir mes souvenirs personnels, mes bijoux, mes chevaux, mes automobiles » ; à son frère et à sa sœur, elle lègue un dollar chacun[7]. Elle a également légué 73 000 $ de bonnes œuvres.
Autour de Pearl White
Dans Les Aventures de Pearl White (1976), Jeane Manson, Carlos et Joe Dassin parodient L'Anneau fatal (The fatal ring) de 1917.
« Pearl White fut le symbole des désirs sensuels de toute une génération que la guerre sevrait de joies légitimes et nécessaires, je parle de la génération de 1900... Pearl White multipliée à l'infini régnait sur le monde. Elle hantait toutes ces cervelles neuves, elle agitait ces sens en fusion. »
1924 : Terreur (The Perils of Paris) : Helen Aldrich
Galerie
Pearl White en 1916.
The Iron Claw (1916).
Pearl of the Army (1917).
The Fatal Ring (1917).
Notes et références
↑Family Search Fonds de migration / Passeport / Année 1920 / ce document contient sa date de naissance du 04/03/1892 par ailleurs confirmée dans son acte de décès.
↑Archives départementales des Hauts-de-Seine Bureau de l'enregistrement / vue 170 / 173, no 12 / Table des successions de Neuilly en 1938 (cette table confirme son âge de 46 ans au décès).
↑Jennifer M. Bean & Diane Negra. A Feminist Reader in Early Cinema. Duke University Press, 2002, p. 404-6. (ISBN978-0-822329992)