À la suite d'une rencontre avec une schizophrène, elle s’intéresse à la psychiatrie. Tout en travaillant comme technicienne de laboratoire pour financer des études, elle reprend un cursus universitaire puis de formation en médecine. Elle mène des recherches en psychiatrie, s’intéresse à la psychanalyse, et s’installe à Paris en 1964 pour poursuivre dans cette dernière voie[2].
Elle devient l’assistante de Francis Pasche, puis lui succède aux consultations de la clinique Sainte-Anne, à Paris[3]. En 1975, elle est élue membre titulaire de la Société psychanalytique de Paris. Elle contribue à la formation de nombreux psychanalystes, prônant une approche et une écoute adaptées, pour les cas extrêmes[3].