Le parti est fortement critiqué après l'élection présidentielle controversée de 2015, accusé d’être corrompu et de se comporter en voleur[5]. Jovenel Moïse, le candidat du Tèt Kale – qui se donnera le surnom Nèg Bannann nan lors de la campagne – remporta le scrutin du avec 56 % des voix, gagnant l'élection ainsi au (deuxième) premier tour. (Le taux de participation fut de moins de 21 %.)[6].
Certains secteurs du parti seraient liés au crime organisé qu’ils auraient utilisé pour réprimer les manifestations populaires dans le cadre de la crise haïtienne de 2019-2021.
Le chef mafieux et ancien policier Jimmy Chérizier a mis à profit sa proximité avec le Parti haïtien Tèt Kale pour étendre son influence territoriale et fédérer plusieurs gangs. Avant plusieurs massacres à Port-au-Prince entre 2017 et 2020, il a reçu un soutien matériel, logistique et financier de hauts fonctionnaires du gouvernement Jovenel Moïse. Ces derniers lui fournissaient de l’argent, des uniformes de policiers et des véhicules officiels pour mener à bien ses attaques[7].