Peu avant Arras, deux coureurs de Mercier-Hutchinson, Maurice Diot et Gino Sciardis, s'échappent et sont rattrapés en quelques kilomètres par Fausto Coppi[1]. Alors que Gino Sciardis est lâché, son équipier Diot ne passe plus les relais, sur les conseils de son directeur sportif Antonin Magne[2]. Coppi multiplie les attaques et finit par lâche son adversaire à Drocourt au kilomètre 201[2]. Aidé par un vent favorable, tirant un énorme braquet, le coureur italien creuse l’écart sur ses adversaires[2].
↑Claude Tillet, « Fausto Coppi a réussi dans Paris-Roubaix l'exploit le plus sensationnel de sa carrière de super-champion ! : Bâtissant sa victoire à l'occasion d'une échappée Diot-Sciardis, après Arras, il s'enfuit avec le premier nommé, puis le lâche irrésistiblement », L'Équipe, no 1247, , p. 1 et 3 (lire en ligne).
↑ ab et cAlbert de Wetter, « Coppi construisit sa victoire en brulant le controle d'Arras », L'Équipe, no 1247, , p. 3 (lire en ligne).