La Bretagne se trouve régulièrement en situation de fragilité électrique lors des périodes de forte consommation du fait de sa situation péninsulaire[1] et sa faible production électrique qui ne couvre que 8 % de sa consommation[1] (principalement avec l'usine marémotrice de la Rance). Ces dernières années une forte croissance démographique et un dynamisme économique ont accru cette fragilité[1].
Objectifs
Ce pacte vise à :
une maîtrise de la demande en électricité en divisant par trois la croissance de cette demande entre 2010 et 2025[2] ;
une sécurisation de l'alimentation électrique (production et réseaux) avec :
le renforcement du réseau de transport d’électricité par la création d'une ligne à haute tension de 225 000 volts entre Lorient et Saint-Brieuc[2] et des dispositifs pour une meilleure gestion du réseau ;
la recherche et développement sur les réseaux intelligents et le stockage de l'énergie[2] ;
l'implantation d’une centrale à cycle combiné gaz (CCG) dans la nord-ouest de la Bretagne (si possible aire urbaine de Brest) d'une puissance de 450 MW[2].
Dans le cadre de l'implantation d'une moyen de production classique, un appel d'offres fut lancé en par l'État[1] que remporta Direct Energie en coopération avec Siemens[1] (via la société créée CEB, Compagnie électrique de Bretagne), qui construira et exploitera une centrale à cycle combiné à Landivisiau dans le nord-Finistère. Sa construction a débuté en et la centrale devrait entrer en service au plus tôt en 2018.
La centrale sera reliée au réseau électrique haute tension à la station RTE de à La Martyre par une ligne souterraine de 225 000 volts spécialement créée de 18,3 km[1].
Notes et références
Notes
↑Sous réserve d'un vote favorable par l'Assemblée régionale.