En 1981, une étude expérimentale conclut que la fusion est congruente jusqu'à au moins 12,7 GPa[3]. Si la fusion reste congruente à plus haute pression, le point triple α-β-liq (forstérite-wadsleyite-liquide) est estimé par extrapolation à 2 600 °C, 20 GPa[3].
En 1993, une nouvelle étude du point de fusion de Mg2SiO4[5] conclut que la fusion cesse d'être congruente à 10,1 GPa (2 250 °C), et qu'à plus haute pression la réaction de fusion change en deux points invariants, à 15,6 GPa (2 310 °C) et 16,7 GPa (2 315 °C). Les réactions de fusion sont ainsi :
Il n'existe pas encore de données expérimentales ni de modèles théoriques concernant les propriétés de Mg2SiO4 à basse pression et haute température. En 2020, une série de calculs ab initio de dynamique moléculaire (DFTMD), basés sur la théorie de la fonctionnelle de la densité (DFT), ont couvert les états liquide et vapeur. Ils montrent[6] que :
↑Ce point de fusion a été établi pour la première fois en 1914[4] : 1 890 ± 20 °C, mais 1 895 °C avec la conversion de ces données dans l'échelle internationale de 1948[3].
↑(en) Joshua P. Townsend, Gil Shohet et Kyle R. Cochrane, « Liquid‐Vapor Coexistence and Critical Point of Mg2SiO4 From Ab Initio Simulations », Geophysical Research Letters, vol. 47, no 17, , article no e2020GL089599 (DOI10.1029/2020GL089599).
↑(en) Humihiko Takei et Takaaki Kobayashi, « Growth and Properties of Mg2SiO4 Single Crystals », Journal of Crystal Growth, vol. 23, , p. 121-124.