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Les organisations communistes de masse étaient des organisations sectorielles créées à l'initiative de l'URSS et présentes dans de nombreux pays à travers le monde.
Chaque organisation de masse visait à fédérer un public déterminé selon des critères variables (sexe, catégorie professionnelle, cause sociale, âge, etc.). Elles avaient pour objectif de toucher, au-delà des rangs des Partis communistes, toute la catégorie visée. C'est lors de la guerre froide que leur développement et leur utilisation est le plus fécond.
Dans chaque domaine, ces organisations internationales inféodées à Moscou regroupent des sections nationales.
Après la chute de l'URSS en 1991, leur existence a parfois été remise en cause : certaines disparaissent, tandis que d'autres se réorganisent en s'émancipant politiquement, n'étant désormais plus dans l'orbite politique de la nouvelle fédération de Russie.
En France, le Parti communiste français avait la charge de susciter la création et d'aider le développement d'associations affiliées à ces organisations. Le terme « organisation de masse » était pleinement assumé et faisait l'objet d'un compte-rendu régulier lors des séances du secrétariat du PCF.
Quand elles n'étaient pas officiellement communistes, les organisations de masse cherchaient l'élargissement et l'ouverture politique. Plusieurs n'existent plus.
Le terme d'« organisation de masse » est sujet lui-même à un certain rejet depuis le début du XXIe siècle, par exemple de la part de la CGT.
En tant que déclinaison internationale du PCUS dans de nombreux domaines, les organisations concernées sont variables en nombre selon les périodes. Elles ne comptent pas que des communistes « encartés » dans leurs rangs et la graduation des engagements politiques est fort diverse[1].