Le Nouveau parti progressiste (NPP ; en coréen 진보신당, Jinbo Sindang) est l'un des principaux représentants de la social-démocratie en Corée du Sud. C'est un parti de gauche qui se préoccupe de l'environnement et qui s'engage en faveur des droits des femmes et des homosexuels.
Le parti est fondé le 16 mars 2008 par des anciens membres du parti démocratique du travail (PDT) à cause de la montée du nationalisme au sein de ce parti. Les deux premiers présidents du NPP étaient Sim Sang-jeong et Roh Hoe-chan. Cette même année, lors des élections législatives du 9 avril 2008, il obtient 2,9 % des voix et manque de peu son entrée au parlement. Cette entrée se fait à la suite d'une élection partielle dans la circonscription d'Ulsan-Nord et a un accord avec le PDT qui permit l'élection de Cho Seung-soo mais celui-ci se retire en 2011.
En 2011, une réunification avec le PDT a été envisagée mais refusée par les membres du NPP. Toutefois, une réorganisation des partis de gauche s'est enclenchée. Le 5 décembre 2011, une faction du NPP conduite par Sim Sang-jeong fusionne avec le PDT et l'éphémère parti de la participation du peuple de Rhyu Si-min pour former le parti progressiste unifié (PPU). Le reste du NPP décide de s'unir avec le parti socialiste, cette fusion doit devenir officielle le 4 mars 2012.
L'équipe actuelle avec le journaliste Hong Sehwa à la présidence a été élue le 25 novembre 2011[1].
Le nouveau parti progressiste se présente aux élections législatives du 11 avril 2012. Dans les sondages, il est crédité de 0,8 à 1,8 % des intentions de vote. Son rival social-démocrate, le PPU, atteint quant à lui 3,2 à 4,2 %[2].
Il fusionne en 2013 avec le Parti socialiste (en) (fondé en 1998) pour former le Parti travailliste.