En 1977, il est élu vice-président de la CDU à Bochum, puis vice-président de la JU dans l'association urbaine de Westphalie-Lippe l'année suivante. Il abandonne ces deux fonctions entre 1985 et 1984. Il devient président de la CDU dans la Ruhr et membre du comité directeur du parti en Rhénanie-du-Nord-Westphalie en 1986 et ce jusqu'en 2008.
Il a également occupé le poste de vice-président de la CDU de Rhénanie-du-Nord-Westphalie entre 1991 et 1997. En sa qualité de président du Bundestag, il est membre de droit de la présidence fédérale du parti à partir de 2005.
Président de la section des députés CDU élus en Rhénanie-du-Nord-Westphalie de 1996 à 2005, et vice-président du Bundestag de 2002 à 2005, Norbert Lammert en est élu président le par 564 voix sur 606. Il est le douzième député fédéral à occuper ce poste depuis 1949. Le , il est réélu avec 522 voix sur 617.
Il est reconduit pour un troisième mandat le , avec 591 voix en sa faveur et 26 contre. À cette occasion, il est entouré de six vice-présidents, contre cinq précédemment, parmi lesquels quatre femmes.
En , Norbert Lammert menace de dire non au traité transatlantique à la suite du refus de l'ambassade américaine de Berlin de laisser une délégation de parlementaires allemands consulter les documents des négociations. Il déclare qu'« il est hors de question que le Bundestag ratifie un contrat commercial entre l’Union européenne et les États-Unis, pour lequel il n’aura pu accompagner ou influencer les options »[1],[2]
Pour commémorer les 30 ans du partenariat de la Fondation avec l'Angola et la Namibie, il se rend à Windhoek le . Compte tenu du fait qu'il a été l'un des premiers responsables politiques allemands de premier plan à reconnaître la qualification de génocide aux atrocités de 1904-1908, il est initialement très bien reçu[5] mais les choses se tendent lorsque, le lendemain de son arrivée, il critique devant le président Hage Geingob la présence des Chinois dans le pays(en), la jugeant trop importante. Il est alors recadré par le président qui lui fait remarquer la teneur paternaliste et européocentriste de ses propos[6].