Eleanor Jane Nora Hopper Chesson est la fille du capitaine Harman Baillie Hopper, un officier Irlandais à la retraite du 31e régiment d'infanterie indigène du Bengale et de Caroline Augusta Francis Hopper issue d'une famille Galloise. En 1871, peu de temps après sa naissance son père meurt. Nora, sa mère et sa tante célibataire Sarah emménagent à Londres, plus précisément dans le district londonien de Kensington avant de s'installer dans le quartier de Londres, Notting Hill[1],[2].
Eleanor Nora Hopper publie son premier ouvrage Ballads in Prose en 1894, qui est relecture des contes de fées irlandais selon un style inspiré de l'esthétique de William Butler Yeats et de celle de Katharine Tynan[1].
Ballads in Prose attire l'attention de William Butler Yeats, bien qu'il soit conscient que le style de bien des passages est empreint de son propre style, il n'en tient pas rigueur à Eleanor Nora Hopper, il met cela sur le compte de la passion et de l’inexpérience. Aussi, en 1895, aussi inégal et naïf que soit Ballads in Prose, William Butler Yeats classe ce recueil comme faisant partie des « meilleurs livres irlandais » et le considère comme « une création absolue, un petit livre tendre et enchanteur plein de style et de mélancolie sauvage »[1],[2].
La maturité, Under Quicken Boughs
Avec la publication de Under Quicken Boughs, Eleanor Nora Hopper conforte son orientation en s'inscrivant dans la mouvance de la Renaissance de la littérature irlandaise[4] et elle est invitée à lire ses poèmes auprès de l'antenne londonienne de l' Irish Literary Society(en) fondée par William Butler Yeats et Douglas Hyde[1],[2].
Après son mariage en 1901 avec Wilfrid Hugh Chesson, Nora Chesson achète une résidence sise au 337, Sandycombe Road, à North Sheen dans le Surrey, résidence qui devient le lieu de sa famille, achat fait avec ses droits d'auteurs et ses revenus de lectrice pour des maisons d'éditions[1].
En 1904, son époux Wilfrid Hugh Chesson est atteint par une dépression nerveuse qui met en danger les ressources financières de la famille, ce qui pousse Nora Chesson à écrire un roman The Bell and the Arrow qui est publié en 1905. Toujours en 1905, grâce à l'appui de G. K. Chesterton et E. V. Lucas, elle obtient un aide financière auprès de Chesson fit une demande réussie au Royal Literary Fund, qui lui permet de faire un voyage en Irlande en [1],[2].
Une fin tragique
De retour à Londres, le , Nora Chesson accouche de sa deuxième fille, Dagmar. Le 14 avril 1906, Nora Chesson décède chez elle à North Sheen des suites d'une fièvre puerpérale[1],[2].
Vie privée
Le , Eleanor Nora Hopper épouse l'écrivain et journaliste Wilfrid Hugh Chesson qui travaille comme lecteur pour la maison d'édition T. Fisher Unwin. Le couple donne naissance à trois enfants Ann Caroline Spry (née en 1902), Dermot (né en 1904) et Dagmar (née en 1906)[1],[2],[6].
Œuvres
Quand une œuvre est suivie d'un identifiant ISBN, cela signifie qu'elle a fait l'objet de rééditions récentes souvent sous forme de fac-similé, l'identifiant est celui, en principe, de la réédition la plus récente, sans préjuger d'autres rééditions antérieures ou ultérieures. La lecture en ligne est généralement celle de la publication originale.
Cornelius Weygandt, « The Irish Literary Revival », The Sewanee Review, vol. 12, no 4, , p. 420-431 (12 pages) (lire en ligne),
Ugo Mursia, « Of Joseph Conrad's Literary Talent », Conradiana, vol. 4, no 2, , p. 5-22 (18 pages) (lire en ligne),
Axel Klein, « Celtic Legends in Irish Opera, 1900-1930 », Proceedings of the Harvard Celtic Colloquium., vol. 24/25, 2004-2005, p. 40-53 (14 pages) (lire en ligne),
Alan Lupack, « Popular Images Derived from Tennyson's Arthurian Poems », Arthuriana, vol. 21, no 2, , p. 90-118 (29 pages) (lire en ligne),
(en) Kenneth Keating, « "The Reductive Logic of Domination": Narratives and Counter-Narratives in Irish Poetry Anthologies », New Hibernia Review / Iris Éireannach Nua, vol. 21, no 1, , p. 104-122 (19 pages) (lire en ligne),
Fired! Irish Women Poets and the Canon, « Preambule of the Pledge », The Poetry Ireland Review, no 124, , p. 34-36 (3 pages) (lire en ligne),