Nina Allan est née à Londres le . Fille d'un représentant en vins et d'une infirmière, elle passe son enfance à Londres puis dans le Sussex. Elle a étudié la langue et la littérature russes à l'université de Reading et à l'université d'Exeter, puis obtenu un master de littérature à l'université d'Oxford[1], sa thèse, publiée en 1993, portant sur Folie, mort et maladie dans les romans de Vladimir Nabokov[2]. Elle a travaillé comme acheteuse d'une chaîne de disquaires, puis comme libraire à Londres, jusqu'en 2011[1], avant de se consacrer entièrement à l'écriture.
Sa première nouvelle paraît en 2002, dans Dark Horizons, le magazine semestriel de la British Fantasy Society, où elle se met à être régulièrement publiée[3].
Elle a proposé un texte à lire à l'écrivain Christopher Priest à l'issue d'un atelier d'écriture en 2004. Celui-ci est devenu son compagnon quelque temps après. Elle a vécu avec lui à Hastings entre 2011[1] et 2014, puis à Burrington, dans le Devon, avant de quitter l'Angleterre au début de 2017 pour l'île écossaise de Bute, en face de Glasgow.
Entre et , elle a tenu une rubrique régulière, Time Pieces, dans la revue Interzone. Depuis , elle est chroniqueuse littéraire au Guardian.
Plusieurs de ses œuvres ont été publiées en France par les éditions Tristram avec un écho médiatique important, notamment la Fracture, qui a fait l'objet de nombreux articles dans les quotidiens nationaux[4]. Son univers, habile mélange entre réalisme et fantastique, lui vaut désormais de dépasser le seul cercle des amateurs de science-fiction[5]
Réédition sous forme de roman de The Silverwind avec des versions augmentées des nouvelles Darkroom et Ten Days et avec la nouvelle inédite The Hurricane
Chambre noire, 2013 ((en) Darkroom, 2008), trad. Bernard Sigaud
Publiée dans Allen Ashley, Subtle Edens: An Anthology of Slipstream Fiction puis en français dans le recueil Complications
Le Char ailé du temps, 2013 ((en) Times' Chariot, 2009), trad. Bernard Sigaud
Publiée dans Martin McGrath, Focus ; reprise dans le recueil The Silver Wind puis en français dans le recueil Complications
Microcosme, 2012 ((en) Microcosmos, 2009), trad. Bernard Sigaud
Publiée dans Interzone, n°222 ; reprise dans le recueil Microcosmos, 2013 puis en français dans Galaxies nouvelle série, n°20/62[11]
Gardien de mon frère, 2013 ((en) My Brother's Keeper, 2009), trad. Bernard Sigaud
Publiée dans Andy Cox, Black Static ; reprise dans le recueil The Silver Wind, 2011 puis en français dans le recueil Complications
Le Ver du Lammas, 2015 ((en) The Lammas Worm, 2009), trad. Bernard Sigaud
Publiée dans Rosalie Parker, Strange Tales 3, Tartarus Press ; reprise dans le recueil Stardust: The Ruby Castle Stories, 2013 puis en français dans le recueil Stardust
À l'assaut du ciel, 2015 ((en) Flying in the Face of God, 2010), trad. Annaïg Houesnard
Publiée dans Interzone, n°227 ; reprise dans le recueil Microcosmos, 2013 puis en français dans Angle Mort, n°10[11]
Prix British Science Fiction du meilleur livre non-fictif 2023 pour A Traveller in Time: The Critical Practice of Maureen Kincaid Speller.
Références
↑ ab et cFrédérique Roussel, « Nina Allan. Conte à rebours », Libération, (lire en ligne, consulté le )
↑(en) Nassim Berdjis, « Madness, Death and Disease in the Fiction of Vladimir Nabokov (review) », Nabokov Studies, vol. 3, , p. 227–229 (ISSN1548-9965, DOI10.1353/nab.2011.0040, lire en ligne, consulté le )