Nicolas Stoskopf, né le 10 avril 1951 à Paris 15e, est un historien français, professeur des universités à l'Université de Haute Alsace. Il est spécialiste de l'histoire contemporaine de la France, notamment d'histoire des entreprises (banque et industrie), d'histoire du patronat, et d'histoire de l'Alsace[1]. Il est le fils de Charles-Gustave Stoskopf et le petit fils de Gustave Stoskopf.
Carrière
Après avoir enseigné l'histoire-géographie dans l'enseignement secondaire, Nicolas Stoskopf devient maître de conférences à l'Université de Haute Alsace en 2000, puis professeur des universités en 2006. Il y dirigea le département d'histoire de 2003 à 2005, puis le centre de recherche sur les économies, les sociétés, les arts et les techniques (CRESAT) de 2005 à 2012.
Cent ans d’histoire de la Société des amis des universités de l’académie de Strasbourg, 1920- 2020, Strasbourg, Presses universitaires de Strasbourg, 2020 (en col. avec Michel Hau et Antoine Latham).
Les Hatt, une dynastie de brasseurs strasbourgeois de 1664 aux années 1980, Pontarlier, Vandelle éditions, 2018.
Le Train, une passion alsacienne (1839-2012), Strasbourg, Vent d’Est, 2012.
150 ans du CIC (1859-2009), tome 1 : Une audace bien tempérée. ; tome 2 : Un album de famille, Paris, Éditions La Branche, 2009 (ISBN978-2-35306-038-2).
Université de Haute-Alsace, La longue histoire d’une jeune université, Strasbourg, La Nuée Bleue, 2005.
Les Dynasties alsaciennes du XVIIe siècle à nos jours, Paris, Perrin, 2005 (avec Michel Hau)
Les Patrons du Second Empire, t. 7, Banquiers et financiers parisiens, Paris, Picard-Cenomane, 2002.
Les Patrons du Second Empire, t. 4, Alsace, Paris, Picard-Cenomane, 1994.
La Fabrique de produits chimiques Thann et Mulhouse, histoire d'une entreprise de 1808 à nos jours, Strasbourg, La Nuée Bleue, 1991 (en col. avec Marc Drouot et André Rohmer).
La Petite Industrie dans le Bas-Rhin de 1810 à 1870, Strasbourg, Oberlin, 1987[3] (directeur de thèse Bernard Vogler).
Publications de documents
Gustave Stoskopf, Un étudiant alsacien à Paris (1887-1894), Strasbourg, Éditions du Signe, 2019.
Amélie Weiler[4], Fragments du journal d’Amélie (Strasbourg, 1840-1857), Strasbourg, Éditions de la Zorn, 2018
Marie-Joseph Bopp, Ma Ville à l’heure nazie, Colmar, 1940-1944, Strasbourg, La Nuée Bleue, 2004, (en col. avec Marie-Claire Vitoux).
↑Michel Hau, « Nicolas Stoskopf, La petite industrie dans le Bas-Rhin, 1810-1870 », Annales, vol. 46, no 4, , p. 878–880 (lire en ligne, consulté le )